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Foujita Autoportrait
Leonard Tsuguharu Foujita
Autoportrait au chat, 1926
© Fondation Foujita / ADAGP Paris 2024. Image © Lyon MBA – Photo Alain Basset

Connecter les mondes

21 juin - 1er septembre 2024

La mondialisation a connu une accélération considérable ces dernières décennies mais elle s’inscrit également dans une continuité d’échanges et de dialogues interculturels. L’exposition Connecter les mondes présente un ensemble de formes artistiques d’hier et d’aujourd’hui qui ne connaissent pas réellement de frontière ou de limite géographique.

Si les artistes, les techniques, les objets n’ont jamais cessé de circuler, l’histoire de ces échanges se mêle à celle, douloureuse, des conquêtes et des dominations.

Dans un même temps, la fascination, l’appropriation ou l’assimilation d’autres cultures ont construit les regards et les sensibilités des artistes et des spectateurs.

À l’aune d’une société plurielle plongée dans la globalisation, l’exposition Connecter les mondes sera l’occasion d’apporter un nouvel éclairage sur ce dialogue artistique, à partir d’un ensemble de peintures, dessins, installations et vidéos, issu des collections du musée et du macLYON, et enrichi par des prêts exceptionnels.

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Fred Deux, La Patiente
Fred Deux
La Patiente, 1972
Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset

Fred Deux (1924-2015)

À partir du 12 juillet 2024

À l’occasion du centenaire de la naissance de Fred Deux, et suite à l’exposition Le Monde de Fred Deux présentée en 2017, le musée consacre un accrochage à l’artiste dans les collections d’art moderne. Fred Deux, dessinateur, poète oral, écrivain, passeur de frontières entre les arts, allant du dessin au mot écrit, de la page au magnétophone, explorateur toujours plus avant de l’inconnu en lui, s’effaçait dans le dessin, afin que ce soit la vie-même qui passe et se donne.

Une série de dessins et de gravures permet de révéler une seconde fois au public que Fred Deux, dont l’œuvre est façonnée par deux matrices : la ligne et la tache, est un artiste singulier, irréductible aux modes et aux courants.

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 Simon Hantaï, Tabula
Simon Hantaï
Tabula, 1975
© Archives Simon Hantaï / ADAGP, Paris, 2024

Simon Hantaï (1922-2008)

À partir du 12 juillet 2024

Originaire de Bia en Hongrie, Simon Hantaï s’exile en France en 1948. La radicalité de sa démarche a fait de lui l’un des artistes les plus influents vis-à vis des avant-gardes françaises des années 1960-1970 et un peintre majeur de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle. Le Musée national d’art moderne avait déposé en 2017 au musée Mariale m.b. 6 (1961) sixième œuvre du deuxième groupe (b) de Mariales, dit «monochrome». Première œuvre de l’artiste présentée dans les collections, elle est rejointe en 2022 par M.M. 44 (1965) qui fait écho à l’acquisition en 2021 de Katia à la chemise jaune de Henri Matisse. Hantaï avait regardé Matisse et emprunté pour mieux les dépasser certaines caractéristiques de son œuvre peint : l’expansion de l’espace, la monumentalité et le pouvoir décoratif de la couleur.

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Zurbaran Saint François
Francisco de Zurbaran,
Saint François d'Assise, vers 1650-1660.
Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset

Zurbarán. Réinventer un chef-d’œuvre

5 décembre 2024 - 2 mars 2025

Pour la première fois, cette exposition se propose de réunir les trois tableaux représentant Saint François debout momifié peints par Francisco de Zurbarán, conservés respectivement au musée des Beaux-Arts de Lyon, au Musée d’Art Ancien de Catalogne (MNAC) à Barcelone et au Museum of Fine Arts de Boston. La confrontation aussi inédite que spectaculaire des Saint François de Lyon, Barcelone et Boston formera le coeur de l’exposition, les infimes variantes entre ces trois versions permettant d’éclairer le sens de chacune d’elles.