Décadrachme de Syracuse

Information sur l’artiste
Evainète

Provenance pour les antiquités
Ecole grecque
Date de l’œuvre libre
vers 400 avant J.-C.
Grande Grèce, Evainète. Décadrachme de Syracuse, avers et revers. Vers 410 av. J.-C.
Grande Grèce, Evainète,
Décadrachme de Syracuse, avers et revers. Vers 410 av. J.-C.
Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset
Contenu

Quadrige au galop à gauche / Tête d'Aréthuse à gauche encadrée de quatre dauphins.

Ce décadrachme de Syracuse est considéré comme l'une des plus belles monnaies connues. Au revers, le portrait de la nymphe Aréthuse par Evainète, maître graveur sicilien qui œuvra à Syracuse à la fin du Ve siècle avant notre ère, a toujours éveillé l'admiration. "Ce qui est beau est toujours aimé" disait Euripide.

Les décadrachmes de Syracuse sont des monnaies exceptionnelles par leur poids et leur module. Elles furent sans doute offertes en prix lors des jeux institués après la défaite athénienne de 413. Le casque attique, le bouclier, les cnémides, la cuirasse et la lance ainsi que l'inscription rappelleraient que ces jeux furent organisés à Syracuse tous les quatre ans, sur le modèle de ceux d'Olympie en Grèce. Contrairement au doux portrait d'Aréthuse, la représentation du quadrige au revers surprend par sa vivacité. En effet, sa représentation en perspective suggère un déplacement rapide. Les chevaux ne sont pas disposés en lignes strictement symétriques, comme sur les monnaies archaïsantes ; leurs sabots ne touchent pas le sol, donnant ainsi à l'attelage plus d'élan et de vigueur.

Descriptif de l'œuvre
Description de l’œuvre

Ecole grecque
Frappé vers 400 avant J.-C.
Argent
D. 3,6 cm
Collection Giraud, 1911
Inv. GR. 71