Cette journée d’études internationale propose un espace de réflexion et de débat pour quiconque appréhende l’Italie comme laboratoire de recherche architecturale, urbaine et paysagère. L’occasion de faire connaître chaque année les travaux de recherche en cours et de poursuivre le dialogue avec la sphère ultramontaine. Cette rencontre est ouverte aux étudiants, doctorants, enseignants-chercheurs et à tous ceux qui demeurent attentifs à développer des échanges interdisciplinaires au-delà des institutions et des frontières.

Sous la direction de Benjamin Chavardès (maître de conférences en Théories et pratiques de la conception architecturale et urbaine, ENSAL).

Ce colloque souhaite interroger la contribution des pratiques artisanales et des techniques à la pensée matérialiste, dans le contexte savant de la première modernité (XVI^e-XVIII^e siècle). Une session autour des pratiques de céramiques anciennes, notamment des rustiques figulines de Bernard Palissy et des céramistes post-palisséens, sera proposée par Aurélie Gerbier, conservatrice des collections de verres, céramiques et vitraux au musée national de la Renaissance – Château d'Écouen.

Sous la direction d’Isabelle Moreau (maître de conférences HDR en littérature française du XVIIe siècle, ENS Lyon) et Jennifer Oliver (assistant professor of romance languages and literatures, Harvard University).

Les sessions du vendredi 30 janvier se dérouleront à l’ENS Lyon, 15 parvis René Descartes, 69342 Lyon.

Un dialogue inédit et unique dans les salles de l'expostion. François Rouan et Pierre Wat, critique et professeur d'université, vous invitent pour un échange, libre et passionné au plus près des œuvres. 

Les peintres romantiques Eugène Isabey et Horace Vernet sont parmi les premiers à découvrir le site d’Étretat, sur la côte normande, dans les années 1820. Dès lors, le village ne cesse d’accueillir artistes et écrivains comme Victor Hugo, Guy de Maupassant ou Gustave Flaubert, séduits par le paysage des falaises avec ses portes et son aiguille. Ils en multiplient les images qui de Gustave Courbet à Claude Monet et Henri Matisse, offrent en un lieu unique une histoire de la représentation du paysage.

Conférence de Stéphane Paccoud (conservateur des peintures et sculptures du XIX^e siècle, musée des Beaux-Arts de Lyon et commissaire de l’exposition) – dans le cadre de l’exposition Étretat, par-delà les falaises. Courbet, Monet, Matisse.

Entre 1933 et 1945, de nombreux biens culturels ont subi pillage, vol, vente forcée, confiscation. Ces biens peuvent se trouver de nos jours chez des personnes privées ou dans des institutions publiques. Lorsqu’ils sont identifiés dans les musées et bibliothèques publics, les biens spoliés doivent être restitués à leurs propriétaires légitimes. Dans le cadre d’un programme financé par le Ministère de la Culture, le musée a bénéficié en 2024 d’une mission de recherche de provenance et de cartographie du risque (1933-1945) portant sur une partie de ses collections, pilotée par la Direction régionale des affaires culturelles et la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 (M2RS).

Les deux chercheuses qui ont conduit cette mission, Deborah Fest Kindler et Nathalie Neumann, vous présentent leur processus de travail et les résultats auxquels elles ont abouti.

Sylvie Ramond, directrice du musée, et Stéphane Paccoud, conservateur en chef en charge des collections du XIX^e siècle, interviendront sur les enjeux de cette politique qui est, aujourd’hui, au cœur de toutes les collections publiques.

Le dieu Osiris, d’apparence entièrement humaine, n’a a priori que peu d’affinités avec le monde animal, contrairement à d’autres dieux égyptiens à tête de canidé, d’ibis ou encore de vache, ou à ceux qui sont associés à un animal sacré, tels Amon ou Ptah. Néanmoins, un certain nombre de sources identifient le dieu des morts à un serpent, ce qui le rattache à l’évidence au monde chtonien dans lequel il évolue. De plus, le corps d’Osiris donne aussi naissance à de multiples serpents destinés à protéger sa sépulture : les décors du tombeau d’Osiris de Karnak, récemment reconstitués, montrent un grand nombre d’êtres ophidiens liés à la garde ou à la résurrection du dieu, répartis entre les profondeurs de la terre et le monde céleste. C’est cet univers des serpents osiriens, dans toute sa variété, que cette conférence visera à explorer.

Conférence de Laurent Coulon (professeur au Collège de France, Directeur d'études à École Pratique des Hautes Études – Université PSL).

En partenariat avec l'association des étudiants en Histoire de l'art UniArt, l'Université Lumière Lyon 2, le LARHRA et l'École Emile Cohl.

L’Histoire de l’art, en tant que discipline académique, est en constante évolution face aux transformations culturelles, sociales et politiques. Aujourd’hui, à l’aube du XXIe siècle, ces mutations s’accélèrent sous l’influence de facteurs tels que la révolution numérique, la mondialisation culturelle, les questions de genre, d’écologie et d’intersectionnalité. Ces enjeux rendent nécessaire une réflexion sur l’avenir de la discipline afin d’affronter les défis méthodologiques et technologiques tout en saisissant les nouvelles opportunités de recherche.

Sous la direction de Laurent Baridon (professeur d’Histoire de l’art contemporain, Université Lyon 2, LARHRA), de Cyril Devès (historien de l'art,  directeur du CHRI, École Emile Cohl), de Samuel Goyon (étudiant en double licence Histoire de l’art et Droit, Université Lyon 2), de Clara Langer (doctorante en Histoire de l’art moderne, Université Lyon 2, LARHRA), d'Aurélie Ribo (étudiante en master d'Histoire de l'art, Université Lyon 2), de Sophie Raux (professeur d’Histoire de l’art moderne, Université Lyon 2, LARHRA) et de Hugo Tardy (doctorant en Histoire de l’art moderne, Université Toulouse 2 Jean-Jaurès. 

Les sessions du 17 avril se dérouleront à l'Université Lumière lyon 2.

En partenariat avec Université Lumière Lyon 2, le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHR) et l'Universität Konstanz.

Ce colloque international propose d’étudier la façon dont les artistes ont non seulement observé les animaux, ont vécu avec eux pour certains, mais leur ont également parfois attribué une agentivité. L’idée d’une relation active entre l’artiste et l’animal soulève des questions fondamentales sur le rôle des bêtes dans la production artistique. L’analyse des pratiques artistiques permet de questionner la nature du lien entre humains et non-humains, et de voir comment, dans certaines œuvres, l’animal peut être perçu comme un protagoniste capable de résister aux tentatives de réification. Loin d'être un simple reflet des rapports de pouvoir entre humains et animaux, la création artistique devient ainsi un lieu de négociation, voire de contestation, de ces rapports.

Sous la direction d'Oriane Poret, (doctorante, Université Lumière Lyon, LARHRA), de Clara Langer (doctorante, Université Lumière Lyon 2, Universität Konstanz, LARHRA) et de Laurent Baridon (professeur, Université Lumière Lyon 2, LARHRA). 

Les sessions des 22 et 23 mai se dérouleront à la Maison des sciences de l'homme Lyon Saint-Étienne et à l'Université Lumière lyon 2.

Les Leçons de Rome propose un espace de réflexion et de débat pour quiconque appréhende l’Italie comme laboratoire de recherche architecturale, urbaine et paysagère. Définir l’Italie comme laboratoire suppose d’analyser les contextes de fabrication des politiques urbaines aussi bien que les expériences de projet, les théories comme les pratiques, les héritages et les mutations tout autant que les orientations et les prospectives. Cette journée d’études internationale permet chaque année de faire connaître les travaux de recherche en cours et de poursuivre le dialogue avec la sphère ultramontaine. Cette rencontre est ouverte aux étudiants, doctorants, enseignants, chercheurs et à tous ceux qui demeurent attentifs à développer des échanges interdisciplinaires au-delà des institutions et des frontières.

Ce colloque a pour point de départ la restauration d'un moulage de la Porte du Paradis de Lorenzo Ghiberti par le musée des Moulages. Les enjeux d’installation et de scénographie de cette pièce monumentale, déposée par le musée des Beaux-Arts de Lyon en 1936, est l'occasion d'un questionnement plus large de la symbolique du passage. La présence d’une porte n’est en effet jamais neutre. Qu’elle soit accueillante ou dissuasive, elle limite, régule, prévient, identifie un lieu.

Au-delà de la matérialité propre de la porte, ce colloque souhaite s’interroger sur ce qu'une telle frontière véhicule dans l’imaginaire personnel, collectif et/ou universel.

Sous la direction de Cyril Devès (directeur, CHRI).

Les cessions du vendredi 8 novembre se dérouleront à l'École Émile Cohl.