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Louis Janmot. Le Poème de l’âme

au Musée d'Orsay
Visuel principal
Introduction

Commencé à Rome en 1835 et poursuivi jusqu’en 1881, Le Poème de l’âme est le grand œuvre de l’artiste lyonnais Louis Janmot (1814-1892), à la fois pictural et littéraire. Il illustre en 34 compositions accompagnées d’un long poème le parcours initiatique d’une âme sur la Terre. Formé de deux cycles respectivement composés de 18 peintures et de 16 grands dessins, il fut qualifié par Henri Focillon, directeur du musée de Lyon de 1913 à 1924, « d’ensemble le plus remarquable, le plus cohérent et le plus étrange du spiritualisme romantique ».

 

Le premier cycle, achevé en 1854, raconte les premières années au Ciel et sur la Terre d’une âme, représentée sous les traits d'un jeune garçon et accompagnée d’une jeune fille. On suit les étapes et les vicissitudes de leur parcours, de la naissance du garçon jusqu’à la mort prématurée de la jeune femme. Théophile Gautier et Charles Baudelaire furent attirés par ces toiles présentées à l'Exposition universelle de 1855, grâce à l’intervention d’Eugène Delacroix. Achevé en 1881, le second cycle raconte comment le garçon, désormais seul, est confronté aux tentations et aux malheurs de l’âme humaine. Un poème de 2810 vers, écrit par Janmot et intitulé L’Âme, accompagne les œuvres. Il renforce leur signification et leur est indissociable. L’ensemble compose une œuvre hybride, littéraire et picturale, qui invite à la contemplation, à l’écoute, à la déambulation.

 

Janmot, peintre de l’âme, est un artiste très singulier dans son temps, mais son œuvre fait écho à celle de plusieurs autres artistes tels que William Blake, Philipp Otto Runge ou Francisco de Goya avant lui, ses contemporains les Préraphaélites, ou encore, plus tard, les symbolistes, en particulier Odilon Redon qui a été en contact avec lui. L’exposition replace Le Poème de l’âme et son auteur à la croisée de références, d’influences et de courants aussi bien littéraires, religieux et philosophiques qu’artistiques.

L’exposition fera découvrir Le Poème de l’âme dans son intégralité. Si le premier cycle est exposé dans le parcours permanent du musée des Beaux-Arts de Lyon, le second, plus fragile car sur papier, ne peut l’être. À l’instar des protagonistes du Poème de l’âme, les visiteurs exploreront les mystères que recèlent ces images, lors d’une déambulation étape par étape, voyage initiatique à travers les œuvres. L’exposition fera coexister les deux modes d’expression, visuel et textuel, en donnant à entendre le poème tout en contemplant les tableaux.
 
Cette exposition est organisée par le musée d’Orsay avec la collaboration scientifique et les prêts exceptionnels du musée des Beaux-Arts de Lyon.

Commissariat

Servane Dargnies-de Vitry, conservatrice peinture au musée d’Orsay
Stéphane Paccoud, conservateur en chef chargé des peintures et des sculptures du XIXe siècle au musée des Beaux-Arts de Lyon

Du 12 septembre 2023 au 7 janvier 2024
Tarif

Exposition hors les murs
Musée d’Orsay, Paris

Plein tarif horodaté : 16€

Tarif réduit horodaté : 13€

Enfant & Cie : 13€

Nocturne : 12 €

- de 18 ans, - de 26 ans résidents EEU : Gratuit

Information horaires

Espace d'exposition temporaire
Galerie Seine, niveau 0

Bloc dossier de l’exposition
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Sur les routes des parfums

collections du musée des Beaux-Arts de Lyon - HORS LES MURS
Visuel principal
balsamaire en forme de buste de Nubien
[S; l.], époque romaine, IIe s.
Vase plastique : tête de Nubien - Inv. E 227-2
Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset
Introduction

Le musée des Beaux-Arts de Lyon et le musée national d’Oman s’engagent dans des expositions croisées dans le but faire connaître la richesse de leurs collections respectives au public omanais et au public français.

Du 17 octobre 2022 au 7 mai 2023, le musée des Beaux-Arts présente à Mascate, capitale du Sultanat d’Oman, une vingtaine d’œuvres majeures des départements des Antiquités et des Objets d’art, principalement sélectionnées autour du thème des parfums et de l’encens.

Au printemps, une vingtaine d'œuvres remarquables du musée national d’Oman évoqueront à Lyon l’histoire du territoire omanais, de l’Âge du bronze au XXe siècle.

Présentation de l’exposition

Le Sultanat d’Oman évoque le pays de l’encens et des parfums. La sélection des œuvres du musée des Beaux-Arts de Lyon présentées au musée national d’Oman s’est donc naturellement, et principalement, faite autour de ce thème enchanteur.

Depuis la plus haute antiquité, et dans toutes les civilisations, les hommes entretiennent des liens particuliers avec les fragrances, qu’elles soient considérées comme des viatiques vers le monde divin et l’au-delà, pour leur valeur protectrice médicinale ou, plus simplement, pour le plaisir qu’elles procurent dans la vie quotidienne. Les collections d’antiquités et d’objets d’art du musée des Beaux-Arts de Lyon conservent de nombreux objets en lien avec l’encens, les parfums et les aromates. Ces objets, précieux témoignages de l’art et de l’artisanat, permettent, en outre, aux scientifiques d’approcher un aspect majeur de la culture immatérielle des sociétés humaines.

À l’aube de l’Histoire, les anciens Égyptiens faisaient un grand usage des parfums et aromates, lesquels entraient notamment dans la confection des onguents destinés à la momification, processus lié à la préservation de l’intégrité corporelle indispensable à la vie après la mort. Du fait de leur nature volatile, onguents et résines parfumés jouaient aussi un rôle majeur dans la communication avec le divin ; on faisait des offrandes d’encens aux dieux pour s’assurer de leur protection et des flacons de parfum étaient symboliquement déposés dans les tombes. Synonyme d’art de vivre, le parfum était aussi largement employé dans le monde profane pour la toilette et la parure. Par leur beauté plastique, les flacons participaient au plaisir olfactif, comme en attestent, de l’Égypte antique à la fin de l’Empire romain, les balsamaires, de formes et de matières diverses.

En Occident, l’emploi de l’encens, hérité de l’Antiquité, se répand avec le christianisme. Lors de la célébration du culte, l’encensement permet symboliquement de créer une connexion avec le divin. La fumée dégagée par l’encensoir représente ainsi la prière des fidèles qui s’élève jusqu’aux cieux. Un mobilier liturgique spécifique est alors créé pour servir aux célébrants. Par ailleurs, dans la pensée chrétienne, la maladie était considérée comme une conséquence directe du péché originel. Au cours du Moyen âge, très marqué par les épidémies de peste, les mauvaises odeurs étaient ainsi associées à l’univers du Mal. Diffuser de l’encens aidait alors à combattre les démons. Les échanges entre l'Orient et l'Occident nés des croisades (1096-1291) permettent d’introduire des senteurs et des épices nouvelles. Une production de céramiques se développe à destination des apothicaires et des vendeurs d’aromates. En Espagne, les Arabes apportent aussi beaucoup à la parfumerie. La Renaissance est marquée par les découvertes. Ouvrant la route maritime des Indes, Vasco de Gama rapporte encens, gingembre, poivre ou girofle et Christophe Colomb, depuis le Nouveau Monde, la vanille, le copal, le cacao et le tabac... Grâce à l'invention de l'imprimerie, les connaissances scientifiques relatives à la nature et aux plantes sont diffusées largement. Certains traités s’intéressent à la distillation, aux différentes essences et livrent des recettes d'eaux parfumées. Dans toute l’Europe, la nature devient l’un des thèmes privilégiés des artistes. Au fil des siècles, elle inspire profondément les créateurs d’objets décoratifs. Au tournant du 20e siècle, l’Art Nouveau, en particulier, se veut profondément « organique ». L’observation attentive du végétal, de l’ondulation de la tige aux nervures des feuilles, donne naissance à la courbe, ligne sinueuse qui marque l’architecture et le décor des objets. René Lalique est l’un des grands promoteurs de ce style. Sa production de flacons à parfums témoigne encore de cette fascination pour la nature, ses formes et ses senteurs.

La sélection opérée dans les collections du musée des Beaux-Arts de Lyon autour du thème « Sur les routes des parfums » est enrichie d’œuvres représentatives des départements. Elles offrent aux visiteurs quelques jalons de l’histoire universelle de l’art.

Commissariat

Geneviève Galliano, conservatrice en chef, département des Antiquités
Salima Hellal, conservatrice en chef, département des Objets d’art
Musée des Beaux-Arts de Lyon

Du 17 octobre 2022 au 7 mai 2023
Tarif

Exposition hors les murs
Musée national d'Oman, Mascate

 

Bloc dossier de l’exposition
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Sur les routes des parfums

collections du musée des Beaux-Arts de Lyon - HORS LES MURS
Visuel principal
balsamaire en forme de buste de Nubien
[S; l.], époque romaine, IIe s.
Vase plastique : tête de Nubien - Inv. E 227-2
Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset
Introduction

Le musée des Beaux-Arts de Lyon et le musée national d’Oman s’engagent dans des expositions croisées dans le but faire connaître la richesse de leurs collections respectives au public omanais et au public français.

Du 17 octobre 2022 au 7 mai 2023, le musée des Beaux-Arts présente à Mascate, capitale du Sultanat d’Oman, une vingtaine d’œuvres majeures des départements des Antiquités et des Objets d’art, principalement sélectionnées autour du thème des parfums et de l’encens.

Du 23 avril au 17 juillet 2023, une vingtaine d'œuvres remarquables du musée national d’Oman évoqueront à Lyon l’histoire du territoire omanais, de l’Âge du bronze au XXe siècle.

Présentation de l’exposition

Le Sultanat d’Oman évoque le pays de l’encens et des parfums. La sélection des œuvres du musée des Beaux-Arts de Lyon présentées au musée national d’Oman s’est donc naturellement, et principalement, faite autour de ce thème enchanteur.

Depuis la plus haute antiquité, et dans toutes les civilisations, les hommes entretiennent des liens particuliers avec les fragrances, qu’elles soient considérées comme des viatiques vers le monde divin et l’au-delà, pour leur valeur protectrice médicinale ou, plus simplement, pour le plaisir qu’elles procurent dans la vie quotidienne. Les collections d’antiquités et d’objets d’art du musée des Beaux-Arts de Lyon conservent de nombreux objets en lien avec l’encens, les parfums et les aromates. Ces objets, précieux témoignages de l’art et de l’artisanat, permettent, en outre, aux scientifiques d’approcher un aspect majeur de la culture immatérielle des sociétés humaines.

À l’aube de l’Histoire, les anciens Égyptiens faisaient un grand usage des parfums et aromates, lesquels entraient notamment dans la confection des onguents destinés à la momification, processus lié à la préservation de l’intégrité corporelle indispensable à la vie après la mort. Du fait de leur nature volatile, onguents et résines parfumés jouaient aussi un rôle majeur dans la communication avec le divin ; on faisait des offrandes d’encens aux dieux pour s’assurer de leur protection et des flacons de parfum étaient symboliquement déposés dans les tombes. Synonyme d’art de vivre, le parfum était aussi largement employé dans le monde profane pour la toilette et la parure. Par leur beauté plastique, les flacons participaient au plaisir olfactif, comme en attestent, de l’Égypte antique à la fin de l’Empire romain, les balsamaires, de formes et de matières diverses.

En Occident, l’emploi de l’encens, hérité de l’Antiquité, se répand avec le christianisme. Lors de la célébration du culte, l’encensement permet symboliquement de créer une connexion avec le divin. La fumée dégagée par l’encensoir représente ainsi la prière des fidèles qui s’élève jusqu’aux cieux. Un mobilier liturgique spécifique est alors créé pour servir aux célébrants. Par ailleurs, dans la pensée chrétienne, la maladie était considérée comme une conséquence directe du péché originel. Au cours du Moyen âge, très marqué par les épidémies de peste, les mauvaises odeurs étaient ainsi associées à l’univers du Mal. Diffuser de l’encens aidait alors à combattre les démons. Les échanges entre l'Orient et l'Occident nés des croisades (1096-1291) permettent d’introduire des senteurs et des épices nouvelles. Une production de céramiques se développe à destination des apothicaires et des vendeurs d’aromates. En Espagne, les Arabes apportent aussi beaucoup à la parfumerie. La Renaissance est marquée par les découvertes. Ouvrant la route maritime des Indes, Vasco de Gama rapporte encens, gingembre, poivre ou girofle et Christophe Colomb, depuis le Nouveau Monde, la vanille, le copal, le cacao et le tabac... Grâce à l'invention de l'imprimerie, les connaissances scientifiques relatives à la nature et aux plantes sont diffusées largement. Certains traités s’intéressent à la distillation, aux différentes essences et livrent des recettes d'eaux parfumées. Dans toute l’Europe, la nature devient l’un des thèmes privilégiés des artistes. Au fil des siècles, elle inspire profondément les créateurs d’objets décoratifs. Au tournant du 20e siècle, l’Art Nouveau, en particulier, se veut profondément « organique ». L’observation attentive du végétal, de l’ondulation de la tige aux nervures des feuilles, donne naissance à la courbe, ligne sinueuse qui marque l’architecture et le décor des objets. René Lalique est l’un des grands promoteurs de ce style. Sa production de flacons à parfums témoigne encore de cette fascination pour la nature, ses formes et ses senteurs.

La sélection opérée dans les collections du musée des Beaux-Arts de Lyon autour du thème « Sur les routes des parfums » est enrichie d’œuvres représentatives des départements. Elles offrent aux visiteurs quelques jalons de l’histoire universelle de l’art.

Commissariat

Geneviève Galliano, conservatrice en chef, département des Antiquités
Salima Hellal, conservatrice en chef, département des Objets d’art
Musée des Beaux-Arts de Lyon

Du 17 octobre 2022 au 7 mai 2023
Tarif

Exposition hors les murs
Musée national d'Oman, Mascate

 

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Exposition "Imaginer le musée de demain"

en partenariat avec l'ENSAL
Visuel principal
Introduction

Vingt ans après son ambitieuse rénovation, le musée des Beaux-Arts de Lyon se repense dans ses usages et ses missions à travers une réflexion sur ses espaces intérieurs autant que sur son lien avec la ville.

Archipel co-conçoit et accueille une exposition prolongeant le Concours d’idées international d’architecture RestART Contest, lancé en mai 2019 par le réseau Architecture, Patrimoine et Création, du ministère de la Culture, en partenariat avec le musée des Beaux-Arts de Lyon. Ouvert à tous les étudiants d’écoles et de facultés d’architecture à partir de la 4e année, ainsi qu’aux architectes diplômés depuis 2013, ce concours d’idées international d’architecture invitait à imaginer une extension utopique du musée des Beaux-Arts de Lyon par l’amélioration et la création de nouveaux espaces ainsi que la prise en compte de l’environnement urbain immédiat

Du 9 septembre 2021 au 10 octobre 2021
Tarif

Accès gratuit

Information horaires

Vernissage : vendredi 10 septembre à partir de 18h30 à Archipel

Conférence au musée des Beaux-Arts de Lyon mardi 10 septembre à 18h30
Pierre Fardel, Directeur adjoint de Grand Patrimoine de Loire-Atlantique (Musée Dobrée - sites patrimoniaux départementaux - pôle archéologique - laboratoire Arc’Antique) et Marc Iseppi, Architecte fondateur associé atelier Novembre Architecture.

Qu’est-ce qu’un musée au XXIe siècle ?
Comment fonctionne-t-il et quel est son impact dans la ville de demain ? Ces dernières années, à l’échelle nationale comme internationale, la plupart des musées se sont engagés dans des projets de rénovation et/ou d’extension pointant de façon manifeste la nécessité de se réinventer. Moderniser leurs espaces, offrir un meilleur accueil au public, diversifier leur offre tout en répondant aux enjeux écologiques et sociétaux sont autant de défis à relever pour ces institutions séculaires auxquels n’échappe pas le musée des Beaux-Arts de Lyon n’échappe pas à ces injonctions.

Récompensant la qualité architecturale et urbaine de l’extension, le jury a désigné 3 équipes lauréates. Il a aussi décerné le prix I Guzzini, pour la qualité de l’éclairage artificiel d’un projet, ainsi qu’une mention spéciale. Tous sont mis à l’honneur dans l’exposition qui présente également la variété des 51 réponses apportées par les participants venant des cinq continents qui, bien qu’utopiques, répondent aux contraintes particulières du lieu et au besoin réel d’espace : il y a ceux qui couvrent les terrasses, ceux qui donnent accès au toit, ceux qui occupent le cloître, ceux qui investissent le sous-sol de la place des Terreaux... A eux tous, ces projets offrent des visages rêvés, possibles du musée des Beaux-Arts et du 1er arrondissement de Lyon.

Bloc contenu
Bloc dossier de l’exposition