Composition

Information sur l’artiste
Geer van Velde, Gerardus van Velde, dit (Lisse, 1898-Cachan, 1977)

Date de l’œuvre libre
1958 (?)
geer van velde
Geer Van Velde,
Composition, 1958.
Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset
Contenu

Comme Bram, Geer van Velde fait son apprentissage auprès d’un peintre-décorateur à La Haye avant de s’établir à Paris en 1925 à l’exemple de son frère. Après son exposition à la galerie Guggenheim Jeune à Londres en 1938, il décide de vivre et de travailler à Cagnes-sur-Mer de 1939 à 1944, regagnant Paris à la Libération, Pour se fixer à Cachan, où en marge des cercles avant-gardistes, il poursuit une création exigeante et subtile.

 

L’écrivain Samuel Beckett est le premier à faire connaître son œuvre avec celle de Bram et à relever le lien de sa peinture avec les maîtres du siècle d’or hollandais. Aux portraits et autoportraits de ses débuts qui laissent deviner les leçons de Picasso et de Braque, succèdent des œuvres figuratives où se mêlent des influences expressionnistes et fauves. À partir de Méditerranée (1941, Musée national d’art moderne, Paris), Geer abandonne progressivement toute référence trop littérale au monde extérieur.

La période 1948-1952 est dominée par la série des grands Ateliers qui doivent au dessin leur structure très architecturée. Au cours des années 1950, ses compositions confèrent à la couleur une très forte résonance et privilégient une matière qui évoque la peinture murale. Le dessin s’efface au profit d’un jeu entre des plans-couleurs qui se disloquent sur un fond laissé plus clair.

 

C’est à ce dernier groupe que se rattache la composition de 1958. Désormais à la même hauteur que l’art plus expressif de Bram, sa poésie plus secrète, inspirée de Bonnard et de Matisse, a imposé Geer van Velde comme un des artistes majeurs de l’après-guerre.

Descriptif de l'œuvre
Description de l’œuvre

1958 ( ?)
Huile sur toile
H. 146,2 ; L. 134,1 cm
Achat avec le concours de l’État et de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre du FRAM en 2005
Inv. 2005-64
© ADAGP Paris 2020

Image © Lyon MBA – Photo Alain Basset