Faites dialoguer deux œuvres, d’époques ou de styles différents !

Œuvres choisies :
Ange et Vierge de l'Annonciation (milieu du XIV^ème siècle) / Les deux femmes au bouquet, Fernand Léger (1921).

Faites dialoguer deux œuvres, d’époques ou de styles différents !

Œuvres choisies :
Les mangeurs de ricotta, Vincenzo Campi (1580) / Coupe grecque, Athènes (vers 470 BC)

À la Renaissance, on s’inspire souvent de l’art de vivre de l’antiquité mais le modèle à ses limites…

Une longue complicité avec François Schuiten a permis à Benoît Peeters de construire avec lui la série d’albums Les Cités obscures. Seize volumes  sont parus aux éditions Casterman dont tout récemment Le retour du capitaine Nemo ; ils ont obtenu de nombreux prix et ont été traduits dans une quinzaine de langues.

Passionné par le récit sous toutes ses formes, et les rapports du texte et de l’image, Benoît Peeters est aussi l’auteur des biographies de Hergé, Jacques Derrida, Paul Valéry, Sandor Ferenczi et Alain Robbe-Grillet. Après avoir été visiting professor à l’université de Lancaster, il a été élu à la chaire de création artistique du Collège de France pour l’année 2022-2023 et y a enseigné la “Poétique de la bande dessinée”.

L'exposition Formes de la ruine présente des planches de la série culte Les Cités Obscures de Benoît Peeters et François Schuiten. Une séance de signature est organisée avec l’auteur à l’issue de la conférence.

Dans la diversité de leur acception, l’exposition Formes de la ruine se propose d’organiser une sorte de périple des ruines, un dialogue continu entre les civilisations autour de quatre thèmes : la mémoire et l’oubli, l’équilibre entre nature et culture, le lien entre le matériel et l’immatériel, la tension entre présent et futur.

Il s’agit d’interroger les sociétés à travers l’histoire et, en même temps, d’affronter le travail effectué par les artistes contemporains dans leur volonté de documenter et d’interpréter les ruines de nos sociétés industrielles et d’imaginer leur futur.

En lien avec l’exposition Louis Janmot. Le Poème de l’âme (Paris, musée d’Orsay, 12 septembre 2023 - 7 janvier 2024), cette journée d’études propose d’évaluer la place et le rôle de l’artiste Louis Janmot, d’origine lyonnaise, dans les arts visuels, poétiques et littéraires du XIXe siècle en France et à l’étranger.

Son œuvre protéiforme, irrémédiablement associée au Poème de l’âme qui l’occupa toute sa vie, est située à la croisée des mouvances artistiques, entre classicisme, romantisme et symbolisme, et mêle des pratiques variées de production et de diffusion du texte et de l’image.

Cette journée entend étudier les réseaux d’influences et les sources d’inspiration de l’artiste, replacer son œuvre au cœur des courants mystiques, philosophiques et moraux de l’époque, mais également l’interroger sur un plan technique et matériel.

>>> Téléchargez le programme de la journée

Rendez-vous avec Cica Gomez Cica Gomez partage son savoir-faire et sa pratique de la terre, en regard de céramiques sélectionnées dans les collections du musée.

Redécouverte il y a une vingtaine d’années, La Grotte de La Balme rejoint l’exceptionnel fonds Fleury Richard du musée des Beaux-Arts, acquis dans son intégralité auprès des descendants de l’artiste en 1988. Réalisé durant l’été 1808, à la faveur d’un voyage en Dauphiné sur les traces du chevalier Bayard, l’œuvre constitue un rare témoignage du paysage romantique et de l'expérience du sublime chez l’artiste. Richard est en effet célèbre aujourd’hui comme inventeur du genre « troubadour », une peinture d’histoire favorisant l’anecdote, qui triompha sous l’Empire et la Restauration.

Parfois, des objets nous émerveillent par leurs reflets précieux, un scintillement métallique ou des couleurs irisées. Le mystère de ces différentes surfaces est éclairé par le regard scientifique qui explique la subtilité de ces effets de matière.

L’interdiction (toute relative) de la représentation de la figure humaine entraine chez les scribes de l’Islam un foisonnement géométrique très construit. Après avoir observé les pièces des collections du musée, nous en modéliserons certaines afin d’en reproduire le motif et d’en créer de nouveaux, guidés par un modèle mathématique simple.

Les pratiques astrologiques se sont répandues dans la Vallée du Nil au cours du 4e siècle avant notre ère, conjointement à l’astronomie qui elle était pratiquée en Égypte depuis la plus haute Antiquité. Mais quelle vision du monde céleste se faisaient les anciens Égyptiens ? Et comment conciliaient-ils deux sciences qui pour nous, se distinguent nettement l’une de l’autre ?