En partenariat avec Université Lumière Lyon 2, le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHR) et l'Universität Konstanz.

Ce colloque international propose d’étudier la façon dont les artistes ont non seulement observé les animaux, ont vécu avec eux pour certains, mais leur ont également parfois attribué une agentivité. L’idée d’une relation active entre l’artiste et l’animal soulève des questions fondamentales sur le rôle des bêtes dans la production artistique. L’analyse des pratiques artistiques permet de questionner la nature du lien entre humains et non-humains, et de voir comment, dans certaines œuvres, l’animal peut être perçu comme un protagoniste capable de résister aux tentatives de réification. Loin d'être un simple reflet des rapports de pouvoir entre humains et animaux, la création artistique devient ainsi un lieu de négociation, voire de contestation, de ces rapports.

Sous la direction d'Oriane Poret, (doctorante, Université Lumière Lyon, LARHRA), de Clara Langer (doctorante, Université Lumière Lyon 2, Universität Konstanz, LARHRA) et de Laurent Baridon (professeur, Université Lumière Lyon 2, LARHRA). 

Les sessions des 22 et 23 mai se dérouleront à la Maison des sciences de l'homme Lyon Saint-Étienne et à l'Université Lumière lyon 2.

Emmanuel Desroches vous parle de son travail de conservation et de restauration de sculptures en lien avec le Monument aux morts d'Albert Bartholomé. 

Emmanuel Desroches, qui a travaillé sur la restauration de plusieurs sculptures du musée, nous parle du travail qu’il a réalisé sur le Monument aux morts d’Albert Bartholomé, l'un des monuments les plus célèbres de toute l'Europe. Le 1er novembre 1899, au cimetière du Père-Lachaise à Paris, est dévoilé le Monument aux Morts de Bartholomé. Le succès est immédiat et 98 000 visiteurs se pressent en cette seule journée de la Toussaint. Albert Bartholomé avait commencé de concevoir son œuvre dès 1889, et avait présenté ce modèle définitif en plâtre en 1895 au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts à Paris. Ce gigantesque haut-relief qui adopte la forme des tombeaux antiques, celle d'un mastaba égyptien, est conservé au musée. Pendant la visite, Emmanuel Desroches nous présente des dessins originaux, réalisés pour la restauration de cette œuvre.

Les techniques d’analyses scientifiques dévoilent la vie cachée des œuvres : sous couches, objets ou personnages qui disparaissent, toiles agrandies…

La science nous livre les secrets bien gardés des artistes. Amina Bensalah-Ledoux, Chercheuse CNRS, Cécile Leluyer, Maitre de Conférences, Université Lyon1, et Claire Beyssac, chargée de médiation culturelle, MBA Lyon.

Entre drapés suggestifs et regards alanguis, les œuvres du musée n’ont pas toujours été sages. De Danaé surprise par la pluie d’or aux rendez-vous galants dans les alcôves, suivez les traces du désir et des courtisanes dans l’art.

Une approche contemplative de l’œuvre d’Aristide Maillol avant d’appréhender sa démarche et d’échanger sur nos expériences.

Vertugadins, collants et corsets, quels sont les dessous chics de ces dames ?

Le film saisit Simon Hantaï au travail, quelques années avant qu'il ne se retire dans le silence pour plus de dix ans. Parcourant le chemin du peintre hongrois jusqu'à sa période de pliage, ce film de Jean-Michel Meurice, s’axe sur ce nouveau tournant de son art (commencé à la fin des années 1950).

En introduction, Sylvie Ramond, directrice du musée des Beaux-Arts, présente le nouvel accrochage des œuvres de Simon Hantaï.

Simon Hantaï
Mariale m.b.6, 1961 (détail)
© Archives Simon Hantaï / ADAGP, Paris, 2024. Photo MBA Lyon / Antoine Guerrier

Pendant plusieurs mois, Matthieu Chatellier a filmé Fred Deux et Cécile Reims, deux artistes dans l’intimité de leur travail de peintre et de graveur. Le film s’inscrit dans le moment précis d’une vie : celui de la vieillesse, de la dépossession et des interrogations sur “l’après”. À plus de quatre-vingt ans, les artistes nous livrent une pensée moderne, audacieuse et sans compromis sur le 20^è siècle, sur le rôle de la création et sur la vie.

Le réalisateur Matthieu Chatellier présentera le film et son rapport avec ces deux grands artistes de la scène française.

"Voir ce que devient l'ombre" de Matthieu Chatellier
Fred Deux dans son atelier. (extrait du film)
© ADAGP, Paris, 2024

Les Leçons de Rome propose un espace de réflexion et de débat pour quiconque appréhende l’Italie comme laboratoire de recherche architecturale, urbaine et paysagère. Définir l’Italie comme laboratoire suppose d’analyser les contextes de fabrication des politiques urbaines aussi bien que les expériences de projet, les théories comme les pratiques, les héritages et les mutations tout autant que les orientations et les prospectives. Cette journée d’études internationale permet chaque année de faire connaître les travaux de recherche en cours et de poursuivre le dialogue avec la sphère ultramontaine. Cette rencontre est ouverte aux étudiants, doctorants, enseignants, chercheurs et à tous ceux qui demeurent attentifs à développer des échanges interdisciplinaires au-delà des institutions et des frontières.