Retour à la programmation #visites dans les collections

Mini-visite

Visuel principal
Introduction

Tous les samedis, le musée propose des visites courtes et conviviales pour découvrir la richesse de ses collections. Il y a toujours des choses surprenantes à découvrir dans les salles et les recoins du musée. Les médiatrices vous guident et répondent à toutes les questions que vous vous posez.

Le 30 mars 2024
Tarif

3€ / 1€ + entrée au musée
(11€ billet couplé plein tarif)

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Information horaires

Durée de la visite : 30 minutes

Retour à la programmation #Exposition archivée

Robert Guinan. Chicago

En marge du rêve américain
Visuel principal
Les salles de l'exposition Robert Guinan
Vue de l'exposition : Robert Guinan, Chicago. En Marge du rêve américain - 2 Juin au 27 août 2023
Introduction

Le musée des Beaux-Arts de Lyon consacre une exposition à l’artiste américain Robert Guinan (1934-2016). Il s’agit de la première rétrospective proposée dans un musée français depuis les expositions du musée de Grenoble en 1981 et de l’Académie de France à Rome en 2005. Les expositions qui lui ont été consacrées à la galerie Albert Loeb (Paris) entre 1973 et 2008 ont fait connaître l’artiste en France. Près de quatre-vingt œuvres, créées entre 1965 et 2002, seront réunies. Elles proviennent du Musée national d’art moderne, du musée de Grenoble et du Centre national des Arts plastiques ainsi que de nombreuses collections particulières en France, en Italie et en Allemagne. L’importante sélection de peintures et de dessins sera complétée par deux séries de lithographies, l’une sur le thème de l’esclavage, l’autre inspirée des poèmes de guerre du grand poète anglais pacifiste Wilfred Owen.

 

En 1978, le musée des Beaux-Arts de Lyon acquiert auprès de la galerie lyonnaise Le Lutrin Portrait of Nelly Breda, 1973. Le tableau représente la mère d’Emile Breda, un musicien ami de l’artiste, compagnon de ses virées nocturnes dans les bars de Chicago qui lui fait rencontrer la plupart de ses modèles. À travers notamment ses scènes de bars et ses portraits, Guinan livre une réalité́ sans détour.

Originaire de Watertown (État de New York), Guinan rejoint Chicago en 1959 pour suivre à l’Art Institute des cours d’histoire de l’art, de peinture et de photographie. Après avoir abordé durant sa formation l’expressionnisme abstrait et le Pop Art, il adopte dans les années 1970 un style réaliste, prenant essentiellement pour sujet des déshérités, issus des quartiers pauvres de Chicago. Profondément attaché à Henri de Toulouse-Lautrec et à Edgar Degas, l’artiste est parfois rapproché d’Edward Hopper. Toutefois, alors que ce dernier met en scène des personnages anonymes, Guinan peint des portraits, dans un rapport de fraternité avec ses modèles.

L’exposition s’inscrit dans la lignée des nombreux travaux menés ces dernières années, qu’il s’agisse du grand programme d’étude des représentations des noirs dans l’art occidental de Henry Louis Gates Jr. (The Image of the Black in Western Art, Harvard, Harvard University Press, 2010-2014) ou de l’exposition « Le Modèle noir. De Géricault à Matisse » présentée en 2019 au Musée d’Orsay, tout en révélant, au-delà de toute ségrégation, l’attachement du peintre à traduire la condition humaine des laissés pour compte.

 

Commissariat :

Sylvie Ramond, directeur général du pôle des musées d’art, MBA | macLYON, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon, conservateur en chef du patrimoine

Albert et Sonia Loeb

Du 2 juin 2023 au 27 août 2023
Tarif

8€ - 4€ - gratuit voir conditions
Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes

Réservez votre billet
Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

Retour à la programmation #visites dans les collections

Visites découverte des collections

Visuel principal
Introduction

Des visites pour vous emmener à la découverte des grandes civilisations et écoles artistiques de l’Antiquité à nos jours.

Peinture, sculpture, objets d’art, monnaies et médailles, œuvres graphiques : un parcours exceptionnel à travers 5 000 ans d’art et d’histoire !

Le 8 mars 2025
Information horaires

Durée de la visite : 1h

Retour à la programmation #visites dans les collections

Visites commentées collections 20e et 21e siècles

Visuel principal
Fred Deux
Fred Deux
Vue de l'exposition Fred Deux
© ADAGP, Paris, 2024. Photo MBA Lyon / Antoine Guerrier
Introduction

Venez découvrir Simon Hantaï et Fred Deux, ces grands artistes singuliers, en regard des chefs d'œuvres de la collection d’art moderne du musée, ainsi que les artistes de la Biennale, Nathan Coley et Florian Mermin, dont les oeuvres sont présentées dans le jardin du musée. 

Fred Deux
Fred Deux
Vue de l'exposition Fred Deux
© ADAGP, Paris, 2024. Photo MBA Lyon / Antoine Guerrier
Le 22 mars 2025
Information horaires

Durée de la visite : 1h

Retour à la programmation #Exposition archivée

Voyage en terre d’encens

Collections du Musée national – Sultanat d’Oman
Visuel principal
Voyage en terre d'encens
Oman : Voyage en terre d'encens - 12/05/2023 - 10/09/2023
Introduction

Le musée des Beaux-Arts de Lyon présentera, du 12 mai au 10 septembre 2023, une sélection d’œuvres du Musée national – Sultanat d’Oman à l’occasion de l’exposition Voyage en terre d'encens. Collections du Musée national – Sultanat d’Oman.

 

Le musée des Beaux-Arts de Lyon et le Musée national – Sultanat d’Oman ont conçu deux expositions croisées qui offrent un regard sur leurs collections respectives. À Mascate, le Musée national – Sultanat d’Oman présente des objets du musée des Beaux-Arts de Lyon, principalement autour du thème des parfums et de l’encens dans l'exposition Fragrant Journeys (17 octobre 2022 - 7 mai 2023). En mai, le musée des Beaux-Arts invitera les visiteurs à la découverte du patrimoine historique et artistique d’Oman.

Justement célébré pour la beauté de ses paysages entre montagne, mer et désert, le Sultanat d’Oman est fort d’un passé millénaire et de traditions heureusement préservées. Une vingtaine d’œuvres, de l'Antiquité à nos jours - brûle-encens, éléments architecturaux, arts du métal, manuscrits et  éléments de parures - , témoigneront de la richesse de la culture omanaise.  

Dans une scénographie évocatrice, les photographies de Ferrante Ferranti plongeront le visiteur au cœur de ce pays envoûtant. 

Du 12 mai 2023 au 10 septembre 2023
Tarif

8€ - 4€ - gratuit voir conditions
Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes

Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

Retour à la programmation #Conférence

Conférence : Le patrimoine, un commun singulier… et pluriel

Visuel principal
Vue d'un médaillon du jardin du musée
Vue du jardin du musée
Introduction

Par Patrice Béghain et Michel Kneubühler, auteurs du Dictionnaire historique du patrimoine (2021). Si étymologiquement, le mot a d’abord été utilisé pour désigner un héritage relevant de la sphère privée, le patrimoine, dans son acception moderne, évoque de nos jours ce qu’un collectif humain considère comme faisant partie de son héritage commun et qu’à ce titre, il entend sauvegarder (« garder vivant ») et transmettre aux générations futures. Cette évolution, si elle est capable, à des échelles diverses – du local à l’universel –, de fabriquer du commun, ne va pas sans susciter parfois des tensions communautaires ou nationalistes, voire des phénomènes d’exclusion ou des conflits, qu’à travers l’analyse de phénomènes historiques ou contemporains, l’intervention tentera de mettre en débat.

La conférence sera suivie d’une déambulation devant les œuvres du musée (réservation obligatoire via ce lien).

Dans le cadre de la 2e édition du festival lyonnais de philosophie, « La philo éclaire la ville », ayant pour thème « Qu'avons-nous en commun ? ».

En partenariat avec Le Collège Supérieur de Lyon.

 

Le 28 janvier 2023
Tarif

Tarif unique : 6€
Gratuit pour les étudiants.

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Information horaires

Durée de la conférence : 1h30

Auditorium du musée

Bloc dossier de l’exposition
Retour à la programmation #visites dans les collections

Visites découverte des chefs-d'œuvre du musée

Visuel principal
Introduction

Des visites pour vous emmener à la découverte des grandes civilisations et écoles artistiques de l’Antiquité à nos jours.

Peinture, sculpture, objets d’art, monnaies et médailles, œuvres graphiques : un parcours exceptionnel à travers 5 000 ans d’art et d’histoire !

Le 25 mars 2023
Tarif

3€ / 1€ + entrée au musée
(11€ billet couplé plein tarif)

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Information horaires

Durée de la visite : 1h

Retour à la programmation #Exposition

François Rouan. Autour de l'empreinte

Visuel principal
François Rouan
François Rouan
Recorda VII, 2023-2024
© ADAGP, Paris, 2025
Introduction

Associé dès les débuts de sa carrière dans les années 1960 au mouvement Supports/Surfaces sans pour autant y être officiellement affilié, François Rouan a mené une trajectoire singulière, déconstruisant la structure traditionnelle du tableau pour ouvrir de nouvelles pistes. À partir des années 1980, il élargit sa pratique à de nouveaux médiums, photographiques, puis filmiques. Le musée des Beaux-Arts a choisi d’interroger son œuvre à travers le thème de l’empreinte, objet d’une réflexion constamment présente dans son travail, depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui. L’empreinte aussi bien sous ses formes les plus littérales que dans l’exploration des notions de ressouvenance et de citation.  

François Rouan, Recorda VII, 2023-2024, Huile sur toiles tressées, 203 x 156 cm, Collection particulière © ADAGP, Paris, 2025, Image © Atelier Laversine

Catalogue de l'exposition
Skira
192 pages
Format : 22,5 x 24,7 cm
Prix de vente : 39 € TTC

Catalogue François Rouan. Autour de l'empreinte
Du 30 mai 2025 au 21 septembre 2025
Tarif

8€ - 4€ - gratuit voir conditions
Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes

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Bloc dossier de l’exposition
Retour à la programmation #Exposition archivée

PICASSO/ POUSSIN / BACCHANALES

Visuel principal
Introduction

Entre le 19 et le 25 août 1944, alors que les forces alliées et les résistants s’opposent à l’armée allemande dans les rues de Paris, Pablo Picasso travaille boulevard Henri IV, dans l’appartement de Marie-Thérèse Walter et de leur fille Maya. Dans ce contexte, il réalise une esquisse et une gouache d’après Le Triomphe de Pan (1636) de Nicolas Poussin. Aujourd’hui non localisées, les deux oeuvres dont les compositions sont directement empruntées au tableau de Poussin, rendent compte de l’atmosphère effervescente de la ville, à l’aune de la Libération. Cité par John Pudney dans un article paru en septembre 1944, Picasso considère cette bacchanale comme un « exercice, une autodiscipline, une saine fascination » réalisée pendant le temps des combats.

 

Pensée dans la continuité de l’exposition Poussin et l’Amour, cette exposition-dossier propose d’interroger la place de l’héritage de Poussin dans la construction de l’imaginaire bachique et érotique de Picasso. Malgré leur inaccessibilité, les bacchanales de 1944 sont le point de départ d’une réflexion consacrée au regard que porte Picasso sur l’oeuvre de Poussin tout au long de sa carrière et plus spécifiquement dans ses interprétations du thème des fêtes et des amours dionysiaques du début des années 1930 jusqu’à la fin des années 1960. L’exposition-dossier permettra également de replacer les bacchanales de 1944 au sein du corpus des oeuvres réalisées par Picasso pendant l’Occupation en regard des photographies et des récits qui cristallisent la notoriété de l’artiste au moment de la Libération.

Une exposition organisée dans le cadre de la "Célébration Picasso 1973-2023 : 50 expositions et évènements pour célébrer Picasso".

 

 

L’exposition est organisée en collaboration avec le Musée national Picasso – Paris

 

 

 

 

L'exposition bénéficie du soutien du Club du musée Saint-Pierre, mécène principal de l'exposition, grâce auquel le tableau de Nicolas Poussin, La Mort de Chioné, est entré dans les collections du musée.

Partenaires institutionnels

Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023
Tarif

12€ - 7€ - gratuit voir conditions
Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes

Tarif réduit pour les abonnés Técély sur présentation de la carte.

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Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

Retour à la programmation #Exposition hors les murs

Sur les routes des parfums

collections du musée des Beaux-Arts de Lyon - HORS LES MURS
Visuel principal
balsamaire en forme de buste de Nubien
[S; l.], époque romaine, IIe s.
Vase plastique : tête de Nubien - Inv. E 227-2
Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset
Introduction

Le musée des Beaux-Arts de Lyon et le musée national d’Oman s’engagent dans des expositions croisées dans le but faire connaître la richesse de leurs collections respectives au public omanais et au public français.

Du 17 octobre 2022 au 7 mai 2023, le musée des Beaux-Arts présente à Mascate, capitale du Sultanat d’Oman, une vingtaine d’œuvres majeures des départements des Antiquités et des Objets d’art, principalement sélectionnées autour du thème des parfums et de l’encens.

Du 23 avril au 17 juillet 2023, une vingtaine d'œuvres remarquables du musée national d’Oman évoqueront à Lyon l’histoire du territoire omanais, de l’Âge du bronze au XXe siècle.

Présentation de l’exposition

Le Sultanat d’Oman évoque le pays de l’encens et des parfums. La sélection des œuvres du musée des Beaux-Arts de Lyon présentées au musée national d’Oman s’est donc naturellement, et principalement, faite autour de ce thème enchanteur.

Depuis la plus haute antiquité, et dans toutes les civilisations, les hommes entretiennent des liens particuliers avec les fragrances, qu’elles soient considérées comme des viatiques vers le monde divin et l’au-delà, pour leur valeur protectrice médicinale ou, plus simplement, pour le plaisir qu’elles procurent dans la vie quotidienne. Les collections d’antiquités et d’objets d’art du musée des Beaux-Arts de Lyon conservent de nombreux objets en lien avec l’encens, les parfums et les aromates. Ces objets, précieux témoignages de l’art et de l’artisanat, permettent, en outre, aux scientifiques d’approcher un aspect majeur de la culture immatérielle des sociétés humaines.

À l’aube de l’Histoire, les anciens Égyptiens faisaient un grand usage des parfums et aromates, lesquels entraient notamment dans la confection des onguents destinés à la momification, processus lié à la préservation de l’intégrité corporelle indispensable à la vie après la mort. Du fait de leur nature volatile, onguents et résines parfumés jouaient aussi un rôle majeur dans la communication avec le divin ; on faisait des offrandes d’encens aux dieux pour s’assurer de leur protection et des flacons de parfum étaient symboliquement déposés dans les tombes. Synonyme d’art de vivre, le parfum était aussi largement employé dans le monde profane pour la toilette et la parure. Par leur beauté plastique, les flacons participaient au plaisir olfactif, comme en attestent, de l’Égypte antique à la fin de l’Empire romain, les balsamaires, de formes et de matières diverses.

En Occident, l’emploi de l’encens, hérité de l’Antiquité, se répand avec le christianisme. Lors de la célébration du culte, l’encensement permet symboliquement de créer une connexion avec le divin. La fumée dégagée par l’encensoir représente ainsi la prière des fidèles qui s’élève jusqu’aux cieux. Un mobilier liturgique spécifique est alors créé pour servir aux célébrants. Par ailleurs, dans la pensée chrétienne, la maladie était considérée comme une conséquence directe du péché originel. Au cours du Moyen âge, très marqué par les épidémies de peste, les mauvaises odeurs étaient ainsi associées à l’univers du Mal. Diffuser de l’encens aidait alors à combattre les démons. Les échanges entre l'Orient et l'Occident nés des croisades (1096-1291) permettent d’introduire des senteurs et des épices nouvelles. Une production de céramiques se développe à destination des apothicaires et des vendeurs d’aromates. En Espagne, les Arabes apportent aussi beaucoup à la parfumerie. La Renaissance est marquée par les découvertes. Ouvrant la route maritime des Indes, Vasco de Gama rapporte encens, gingembre, poivre ou girofle et Christophe Colomb, depuis le Nouveau Monde, la vanille, le copal, le cacao et le tabac... Grâce à l'invention de l'imprimerie, les connaissances scientifiques relatives à la nature et aux plantes sont diffusées largement. Certains traités s’intéressent à la distillation, aux différentes essences et livrent des recettes d'eaux parfumées. Dans toute l’Europe, la nature devient l’un des thèmes privilégiés des artistes. Au fil des siècles, elle inspire profondément les créateurs d’objets décoratifs. Au tournant du 20e siècle, l’Art Nouveau, en particulier, se veut profondément « organique ». L’observation attentive du végétal, de l’ondulation de la tige aux nervures des feuilles, donne naissance à la courbe, ligne sinueuse qui marque l’architecture et le décor des objets. René Lalique est l’un des grands promoteurs de ce style. Sa production de flacons à parfums témoigne encore de cette fascination pour la nature, ses formes et ses senteurs.

La sélection opérée dans les collections du musée des Beaux-Arts de Lyon autour du thème « Sur les routes des parfums » est enrichie d’œuvres représentatives des départements. Elles offrent aux visiteurs quelques jalons de l’histoire universelle de l’art.

Commissariat

Geneviève Galliano, conservatrice en chef, département des Antiquités
Salima Hellal, conservatrice en chef, département des Objets d’art
Musée des Beaux-Arts de Lyon

Du 17 octobre 2022 au 7 mai 2023
Tarif

Exposition hors les murs
Musée national d'Oman, Mascate