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Jean Martin (1911-1996) Les années expressives

Exposition-dossier 3 mars - 4 juin 2012
Visuel principal
Introduction

À la suite de l’exposition Le Poids du monde. Marcel Michaud (1898-1958), le musée des Beaux-arts de Lyon rend hommage au peintre lyonnais Jean Martin.

En 2009, le musée reçoit en donation de la femme de l'artiste, le tableau Les Aveugles (1937) ainsi qu'un ensemble de dessins des années 1930-1940. Aujourd’hui, l'exposition permet de découvrir le parcours de l’une des personnalités artistiques majeures de l’entre-deux-guerres.

Fils d’ouvrier, Jean Martin est né à Lyon, dans le quartier industriel de Vaise, en 1911. Artiste autodidacte, il s’initie à la peinture auprès du peintre Lucien Féchant, sociétaire du salon du Sud-Est, et se lie à ses débuts avec le peintre Jean Couty et le sculpteur Georges Salendre, avec lesquels il expose à partir de 1935 à la galerie du décorateur André Sornay, rue Paul Chenavard, non loin du musée des Beaux-Arts. Dès 1933, il participe au salon d’Automne où son envoi est salué par le poète, critique et galeriste Marcel Michaud, puis expose annuellement au salon du Sud-Est à partir de l’année suivante.

Durant les années 1930, il développe une peinture réaliste et sociale marquée par les peintres du XVIe siècle allemand, particulièrement Grünewald, ainsi qu’en témoigne Le Crucifié (1937). Une autre ascendance revendiquée par l’artiste est celle de l’expressionnisme allemand contemporain sous ses formes les plus diverses. Ainsi, Les Aveugles sont-ils associés par la critique au ballet politique La Table verte (1932), création du chorégraphe allemand Kurt Jooss, joué à Lyon au théâtre des Célestins en mai 1937 ; ou encore, à l’atmosphère inquiétante du film Nosferatu de Friedrich Wilhelm Murnau (1922).

Jean Martin se révèle tout aussi attentif à l’expressionnisme flamand contemporain du groupe de Laethem-Saint-Martin, découvert au musée de Grenoble à la faveur de l’exposition L’Art belge, organisée par Andry-Farcy en 1927. En 1933, sa rencontre avec Marcel Michaud est déterminante et marque le début d’une profonde amitié. Au salon des Indépendants de 1938, le critique Henri Héraut, fondateur du groupe Forces Nouvelles, retient le tableau Les Aveugles pour la seconde exposition du groupe Nouvelle Génération qu’il organise à Paris à la galerie Billiet-Vorms, en marge des débats autour de la querelle du réalisme, et à laquelle contribuent les peintres Georges Rohner, Robert Humblot, Francis Gruber ou encore le sculpteur Germaine Richier.

 

Théodore Blanc et Antoine Demilly Jean Martin à Lyon_vers 1935
Théodore Blanc et Antoine Demilly
Jean Martin à Lyon vers 1935
Théodore Blanc et Antoine Demilly

Sous l’Occupation, Martin expose régulièrement à Lyon à la galerie Folklore, puis à Marseille à la galerie Jouvène, alors animée par le marchand parisien Jacques Tedesco. Dans ces années-là, Jean Martin parvient à une maîtrise picturale d’une rare expressivité plastique, qui suscite l’admiration de nombreux critiques. En 1940, il collabore aux côtés de l’éditeur Marc Barbezat à la naissance de la revue L’Arbalète, dont il dessine la première de couverture et dans laquelle seront publiés les premiers textes de Jean Genet, de Jean Wahl ou de René Tavernier. En 1943, Barbezat crée, à la suite de la revue, les Éditions de L’Arbalète dont la première publication est le recueil Dessins par Jean Martin, suivi en 1945 de la première édition de Chants secrets de Genet.

Entre 1945 et 1947, Martin expose annuellement à Paris chez Katia Granoff, rencontrée lors de son exil lyonnais. Installé à Paris à partir de 1946, il produit de nombreux décors et costumes pour le théâtre, notamment pour les compagnies de Raymond Hermentier, de Jean-Marie Serreau et de Louis Jouvet. En 1952, il fonde avec son épouse, Rosette, la galerie Art & Tradition Chrétienne, rue Saint-Sulpice, participant activement au renouveau de l’art sacré, auquel la Reconstruction donnera une forte impulsion. Dès lors, l’artiste voue sa prédilection à l’intemporalité médiévale, créant des images fortement empreintes d’idéalisme roman et byzantin, à la faveur de la redécouverte de la peinture à la tempera auprès de maîtres orientaux.


Commissariat :

Jean-Christophe Stuccilli, attaché de conservation au musée des Beaux-Arts de Lyon

Salle 200, Collections du XXe siècle

Du 3 mars 2012 au 4 juin 2012
Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

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Auguste Morisot doublon

Exposition-dossier 29 mai - 21 septembre 2015
Visuel principal
Auguste Morisot, Autoportrait
Auguste Morisot,
Autoportrait, 1885.
Image © Lyon MBA – Photo Alain Basset
Introduction

Dessinateur, peintre, graveur, maître-verrier et décorateur, Auguste Morisot est un artiste aux nombreux talents. Né en 1857 à Seurre, en Bourgogne, il fait carrière à Lyon puis se retire à Bruxelles, où il meurt à l’âge de quatre-vingt- quatorze ans. Tout en exposant ses créations aux Salons lyonnais, Morisot dédie sa vie à l’enseignement du dessin dans la classe d’ornement de l’École des beauxarts de la ville, qu’il avait fréquentée en tant qu’élève.

À l’issue de ses études, il est missionné comme aquarelliste d’une expédition scientifique qui sillonne le fleuve Orénoque (Vénézuela) pendant dix-huit mois. Il restera longtemps marqué par le jeu des rais de lumière filtrant à travers la futaie de la forêt vénézuélienne, qu’il compare aux verrières gothiques.

En 1898, Morisot reçoit sa première commande publique : la réalisation des cartons de vitraux religieux pour l’église Saint-Symphorien de Trévoux, dans l’Ain. Il est également l’auteur de nombreuses verrières civiles, exécutées pour une clientèle liée à son entourage, voire pour lui-même.

Depuis 1991, le musée des Beaux-Arts de Lyon enrichit un fonds consacré à l’artiste, initialement constitué du vitrail Jour et Nuit et de cinq études préparatoires. En 2007, le musée acquiert onze vitraux et deux aquarelles auprès de l’arrière-petite-fille d’Auguste Morisot. L’année suivante, cet ensemble est augmenté de quatorze dessins grâce à la générosité de Paul Gauzit qui, le premier, avait révélé l’artiste dans sa galerie Le Lutrin.

En 2012, l’exposition Auguste Morisot, du crayon au vitrail  fait connaître son œuvre au public. Paul Gauzit offre alors au musée un autoportrait de l’artiste. Grâce à un don anonyme en 2014, un second autoportrait ainsi qu’une Cueillette des pommes sont les premières gravures d’Auguste Morisot à rejoindre les collections du musée des Beaux-Arts de Lyon.

Du 29 mai 2015 au 21 septembre 2015
Tarif

Salle des Pastels - 2e étage du musée

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Georges Adilon

Exposition-dossier 29 mai - 24 août 2015
Visuel principal
Introduction

Plus connu pour son œuvre architectural, Georges Adilon, également peintre, fait l’objet d’une exposition, suite à deux donations exceptionnelles au musée. Le parcours proposé donne à voir le passage des paysages et natures mortes tendant vers l’abstraction à un œuvre graphique marqué par l’échelle monumentale et le choix de contraintes formelles délibérées.

Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Lyon en 1949, Georges Adilon apparait sur la scène artistique dans le milieu des années 1950 : sa première exposition personnelle à Paris se tient en 1957. Il est alors assimilé par la critique à l’École lyonnaise, aux côtés de ses camarades des Beaux-Arts Jacques Truphémus, André Cottavoz, Jean Fusaro, Henri Lachièze-Rey et Odette Ducarre.

Au tournant des années 1960, sa peinture s’éloigne du courant lyonnais, lorsqu’il se tourne vers l’abstraction : des formes flottent dans un espace coloré fortement structuré par des empâtements géométriques. Seul le titre rattache l’œuvre au genre de la nature morte ou du paysage.

En 1980, Georges Adilon établit un protocole basé sur des contraintes techniques et formelles - de la laque glycérophtalique noire sur du papier offset de 170 gr d’ARJOMARI© de dimension 92 x 130 cm -, voué à perdurer. Ses œuvres sont dès lors intitulées selon leur date de réalisation.

 

Du 29 mai 2015 au 24 août 2015
Tarif

Le musée des Beaux-Arts de Lyon bénéficie d’une donation des descendants de François et Ninon Robelin, galeristes et collectionneurs, ainsi que de celle de l’épouse de l’artiste, Jacqueline et de ses enfants. Associant des œuvres peintes, moins bien représentées dans les collections publiques, à des œuvres graphiques, cette exposition ravive en outre une continuité féconde entre les collections du musée des Beaux-Arts de Lyon, et celle du Musée d’art contemporain de Lyon, anciennement installé dans les murs du Palais Saint-Pierre.

Information horaires

Espace d'expositions temporaires - 1er étage du musée

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Raymond Grandjean

Exposition-dossier 27 novembre 2014 - 30 mars 2015
Visuel principal
grandjean
Raymond Grandjean
Chateau balkanique, vers 1948
© R. Grandjean image © Lyon MBA_photo Alain Basset
Introduction

Le musée des Beaux-arts met à l’honneur Raymond Grandjean (1929-2006). Personnalité lyonnaise haute en couleurs, ce peintre autodidacte et anticonformiste a su dialoguer avec nombre de maîtres et mouvements contemporains sans jamais trahir sa pâte personnelle.

Humour et poésie se déclinent ainsi à travers paysages urbains, compositions Pop, variations abstraites et collages d’inspiration surréaliste – sans oublier les revues auto-éditées où le peintre mêle, en pataphysicien, aphorismes, images déplacées et jeux de mots.

Du 27 novembre 2014 au 30 mars 2015
Tarif

Collections modernes, 2e étage du musée

 

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Regard sur la scène artistique lyonnaise au XXe siècle

Exposition-dossier 4 décembre 2015 - 4 juillet 2016
Visuel principal
Introduction

L'accrochage selon Patrice Beghain (ancien élu à la culture de la ville de Lyon et donateur) :

"Alors que les principales œuvres de nos collections d’art moderne sont exposées pendant plusieurs mois au Mexique, les salles qui leur sont d’ordinaire dévolues proposent un accrochage consacré à la scène artistique lyonnaise au XXe siècle.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité des expositions qui, notamment depuis une dizaine d‘années, ont été consacrées à des artistes, à des groupes ou à des personnalités qui, tout au long du siècle dernier, ont marqué la vie artistique lyonnaise.

Cette présentation, qui ne saurait prétendre à l’exhaustivité, s’appuie  d’abord sur le fonds du musée, dont le contenu témoigne de la façon dont les responsables successifs des collections publiques lyonnaises ont, avec des fortunes diverses, appréhendé la scène artistique locale et du nombre et de la qualité des dons qui ont permis de les développer.

L’accrochage est complété par des emprunts à d’autres institutions, notamment :
- le Musée municipal Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône,
- le Musée d’art contemporain de Lyon
- et la collection du FRAC Rhône-Alpes gérée, à Villeurbanne, par l’Institut d’art contemporain.
Elle est aussi enrichie de prêts significatifs de collectionneurs particuliers, qui témoignent du rôle important que ceux-ci ont joué dans l’appréciation  et la transmission des œuvres des artistes lyonnais du XXe siècle.

Tel qu’il se présente, dans la diversité des parcours et la variété des expressions, cet accrochage vise à rendre compte à la fois de la richesse et de la singularité de la création artistique à Lyon au cours du XXe siècle et des relations qu’elle entretient avec le mouvement général des arts.

Une grande partie des collections du XXe siècle du musée ayant été exposée à Mexico, jusqu'en juillet 2016, le musée a proposé un nouvel accrochage de sa section moderne et contemporaine axé sur la scène artistique lyonnaise au XXe siècle, de Pierre Combet-Descombes jusqu’à la génération qui émerge dans les années 1980 :
- Stéphane Braconnier,
- Christian Lhopital,
- Marc Desgrandchamps,
- Patrice Giorda...
Appuyée sur le fonds même du musée, complétée par des emprunts à d’autres collections publiques et à des collections particulières, cette présentation souhaite mettre en évidence quelques figures et quelques moments-clés de cette période à Lyon, et permet aussi de s’interroger sur la singularité de la scène artistique lyonnaise.


Commissariat :

Sylvie Ramond, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon
Patrice Beghain, auteur d'Une histoire de la peinture à Lyon (Éd Bachès, 2011) 

Du 4 décembre 2015 au 4 juillet 2016
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Édouard Pignon, Ostende, 1946-1953

Exposition-dossier 28 septembre - 26 novembre 2017
Visuel principal
Introduction

Considéré au début des années 1940 comme un coloriste d’une grande sensibilité, Edouard Pignon (1905-1993) est regardé par la critique comme l’un des peintres les plus prometteurs de sa génération. Il montre le désir de prendre son autonomie vis-à-vis du groupe des « Jeunes peintres de tradition française », dont font partie Jean Le Moal et Alfred Manessier et dans lequel il ne se reconnaît plus.

 

Dès l’immédiat après-guerre, l’artiste fait le choix d’une figuration libre et indépendante et inaugure une recherche personnelle qui marque sa différence avec les mouvements auxquels il s’intéresse. Il prend ses distances avec la scène artistique parisienne et le « tout abstrait » qui domine l’actualité et s’installe pour quelques mois à Ostende (Belgique) en novembre 1946, animé d’une volonté de renouveler sa peinture.

Séduit par « l’atmosphère délicate » du port, le « bruissement des formes », le « balancement léger de la lumière et des voiles », Édouard Pignon esquisse dans la solitude un nouveau mode de production, tournant décisif dans son œuvre. Sa peinture évolue vers un « réalisme » qui exprime à la fois les certitudes d’un style et une conviction du réel.
Pendant l’hiver 1946-1947, le changement amorcé sous le soleil méditerranéen de Collioure est confirmé par le choc esthétique provoqué par les paysages d’Ostende. Moment essentiel dans sa démarche créatrice qui ouvre la voie de la sérialité à l’ensemble de sa production, les aquarelles et les toiles - transpositions de ses sensations face aux pêcheurs travaillant dans l’air glacé - témoignent également d’une réflexion sur le mouvement. Entre féerie du paysage portuaire et climat tragique d’une ville détruite par la guerre, Édouard Pignon s’invente un chemin de découverte pour créer un nouvel espace et une nouvelle réalité de peinture.

Du 18 mai 2017 au 28 août 2017
Bloc dossier de l’exposition
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Li Xin, Lagunes

Exposition-dossier 28 septembre - 26 novembre 2017
Visuel principal
Introduction

Le musée accueille les créations contemporaines de l’artiste chinois Li Xin. Cette exposition, née d’une collaboration avec le Nouvel Institut Franco-Chinois, viendra éclairer les nombreux liens culturels existant entre Lyon et la Chine.

 

Li Xin naît en 1973 sur les berges du Fleuve Jaune. Cet immense et puissant fleuve a influencé toute son enfance, par sa présence visuelle mais aussi ses odeurs et les murmures constants de son courant. Ce « peintre de l’eau » vit entre France et Chine depuis 2002. De ces « confluences franco-chinoises », Li Xin est peut-être l’artiste le plus révélateur.

Calligraphe d’un dialogue, « entre ciel et terre », son maniement de l’eau et de l’encre crée un langage pictural singulier pour des réalisations résolument modernes, comme peuvent en témoigner ses coopérations avec la maison Hermès en 2015 et la Manufacture Nationale de Sèvres en 2016. Ce sont donc divers supports qui se font l’écho de son art – céramiques, paravents, huiles, encres... – et de son cheminement personnel.

Après des abstractions largement nourries des écoles européennes, Li Xin revient à l’encre, médium phare de la civilisation chinoise. Mais si la tradition faisait du lavis le travail du pinceau, Li Xin en fait l’image de l’eau : loin des techniques ancestrales, l’eau devient l’élément créatif de ses abstractions naturelles. C’est ainsi un renouvellement technique mais aussi spirituel que propose Li Xin au travers de ses œuvres.

Du 28 septembre 2017 au 28 novembre 2017
Bloc dossier de l’exposition
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Fonds Étienne-Martin

Exposition-dossier 8 juin 2018 - 7 janvier 2019
Visuel principal
Étienne-Martin
Etienne Martin, [s. d.]
Les Gémeaux
© ADAGP, Paris 2020. Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset
Introduction

Donation d'un couple de collectionneurs

8 juin 2018 au 7 janvier 2019

Après l'exposition qu'il lui avait consacrée en 2011, le musée rend hommage une nouvelle fois à Étienne-Martin, figure majeure de la sculpture moderne, suite à la donation du Secrétaire par des collectionneurs et à l'acquisition et le don de Nuit II, La Nuit Nina et Les Gémeaux par les Amis du musée.

La présentation de ses sculptures dans les collections du XXe siècle témoigne de la richesse d'un fonds qui s'est enrichi au cours de ces dernières années grâce à des achats du musée, du Cercle Poussin, des dépôts et des donations de la famille et des proches de l’artiste.

Étienne-Martin
Etienne Martin
Nuit II, 1935.
© ADAGP, Paris 2020. Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset
Étienne-Martin
Etienne Martin, [s. d.]
Les Gémeaux
© ADAGP, Paris 2020. Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset
Du 8 juin 2018 au 7 janvier 2019
Bloc dossier de l’exposition
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Hommage à Jacques Truphémus

Exposition-dossier 17 février - 23 avril 2018
Visuel principal
Introduction

34 œuvres à découvrir ainsi qu'une sélection de photos noir & blanc

Dès son plus jeune âge, Jacques Truphémus fréquente le musée de Grenoble et le musée des Beaux-Arts de Lyon où il est marqué notamment par les œuvres de Jean-Baptiste Camille Corot, Eugène Delacroix, Honoré Daumier, Édouard Manet et Pierre Bonnard...

En 1941, il entre à l’École des Beaux-Arts de Lyon, aux côtés d’André Cottavoz et de Jean Fusaro. Ses premières œuvres, paysages et natures mortes, témoignent d’une sensibilité particulière pour la lumière qu’il traduit par une peinture matiériste et colorée. À partir de 1970, influencé notamment par son voyage au Japon, son travail évolue vers un dépouillement comme le montre la série des cafés. C’est autour de ce thème représenté dans les collections par Au Café (1975) que le musée des Beaux-Arts rend hommage au peintre suite à sa disparition en 2017.

truphemus-jacques_au-cafe_1975
Jacques Truphémus,
Au Café, 1975.
© ADAGP, Paris, 2021. Image © Lyon MBA - Photo Alain Basset
Du 17 février 2018 au 23 avril 2018
Tarif

Projections de films

Samedi 21 avril à 14h30 - auditorium du musée :
. Michel Van Zèle : Jacques Truphémus, peintre de l’impalpable, 1993 (durée 52 minutes)
. Martine Tallet et François Ribière : L’atelier de Jacques Truphémus, 2016 (durée 13 minutes)

Dimanche 22 avril à 14h30 - auditorium du musée :
. Georges Combe : Trois lumières de Truphémus, 2006 (durée 52 minutes)
. Florence Bonnier : Truphémus, 2016 (durée 53 minutes).
 

Soirée d'hommage à Jacques Truphémus

Projections, lectures, témoignages

Lundi 23 avril à 18h30, auditorium du musée
. Extraits de films, lectures de poèmes et témoignages de proches de l’artiste
. En présence des réalisatrices Martine Tallet et Florence Bonnier, des réalisateurs Michel van Zèle et Georges Combe.
. Témoignage de Paul Dini.
. Lecture à deux voix de poèmes d’Yves Bonnefoy par François Montmaneix et Marik Froidefond.

Bloc dossier de l’exposition
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Erik Dietman, Opus, Oh puce, Aux Puces

Exposition-dossier 9 juin - 17 septembre 2018
Visuel principal
Introduction
D’origine suédoise, Erik Dietman s’installe en France en 1959 où il rencontre Ben Vautier, George Brecht et, parmi ses amis les plus proches, Robert Filliou et Daniel Spoerri.
Sans s’affilier ni au Nouveau Réalisme, ni à Fluxus, Dietman partage néanmoins avec les acteurs de ces mouvements artistiques, le goût du happening, de la spontanéité, de la provocation et de l’humour. Comme eux, il aspire à une union de l’art et de la vie et recourt volontiers à des matériaux du quotidien.

L’importante donation effectuée par la famille Robelin, se compose de vingt-deux oeuvres de l’artiste, principalement des collages et des dessins. Elle permet désormais d’évoquer Erik Dietman au sein des collections du musée des Beaux-Arts, aux côtés d’autres grands singuliers, au nombre desquels figure le sculpteur Étienne-Martin. Les deux artistes furent exposés conjointement en 2001 au Centre d’art de Tanlay.

Du 9 juin 2018 au 17 septembre 2019