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Visites commentées : Robert Guinan, peintre de Chicago

Activités dans l'exposition
Visuel principal
Introduction

Peintre peu connu ayant élu domicile à Chicago, Robert Guinan, profondément attaché à Henri Toulouse-Lautrec et à Edgar Degas, s’inscrit dans la lignée d’Edward Hopper. S’intéressant à la vie de ses modèles et se liant d’amitié avec eux, Guinan nous livre des portraits, des scènes de bars, des paysages urbains et des scènes de rue. Il nous transporte dans un Chicago populaire, celui des exclus, des sans-avenirs qu’il peint avec une extrême sensibilité. Guinan nous happe, nous fait nous asseoir à ses côtés pour nous faire ressentir, pour nous immerger dans l’extrême beauté d’un monde sans fard.

 
Du 29 juillet 2023 au 26 août 2023
Tarif

Entrée au musée + 3€ / 1€

Réservez une visite commentée
Bloc dossier de l’exposition
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Robert Guinan. Chicago

En marge du rêve américain
Visuel principal
Les salles de l'exposition Robert Guinan
Vue de l'exposition : Robert Guinan, Chicago. En Marge du rêve américain - 2 Juin au 27 août 2023
Introduction

Le musée des Beaux-Arts de Lyon consacre une exposition à l’artiste américain Robert Guinan (1934-2016). Il s’agit de la première rétrospective proposée dans un musée français depuis les expositions du musée de Grenoble en 1981 et de l’Académie de France à Rome en 2005. Les expositions qui lui ont été consacrées à la galerie Albert Loeb (Paris) entre 1973 et 2008 ont fait connaître l’artiste en France. Près de quatre-vingt œuvres, créées entre 1965 et 2002, seront réunies. Elles proviennent du Musée national d’art moderne, du musée de Grenoble et du Centre national des Arts plastiques ainsi que de nombreuses collections particulières en France, en Italie et en Allemagne. L’importante sélection de peintures et de dessins sera complétée par deux séries de lithographies, l’une sur le thème de l’esclavage, l’autre inspirée des poèmes de guerre du grand poète anglais pacifiste Wilfred Owen.

 

En 1978, le musée des Beaux-Arts de Lyon acquiert auprès de la galerie lyonnaise Le Lutrin Portrait of Nelly Breda, 1973. Le tableau représente la mère d’Emile Breda, un musicien ami de l’artiste, compagnon de ses virées nocturnes dans les bars de Chicago qui lui fait rencontrer la plupart de ses modèles. À travers notamment ses scènes de bars et ses portraits, Guinan livre une réalité́ sans détour.

Originaire de Watertown (État de New York), Guinan rejoint Chicago en 1959 pour suivre à l’Art Institute des cours d’histoire de l’art, de peinture et de photographie. Après avoir abordé durant sa formation l’expressionnisme abstrait et le Pop Art, il adopte dans les années 1970 un style réaliste, prenant essentiellement pour sujet des déshérités, issus des quartiers pauvres de Chicago. Profondément attaché à Henri de Toulouse-Lautrec et à Edgar Degas, l’artiste est parfois rapproché d’Edward Hopper. Toutefois, alors que ce dernier met en scène des personnages anonymes, Guinan peint des portraits, dans un rapport de fraternité avec ses modèles.

L’exposition s’inscrit dans la lignée des nombreux travaux menés ces dernières années, qu’il s’agisse du grand programme d’étude des représentations des noirs dans l’art occidental de Henry Louis Gates Jr. (The Image of the Black in Western Art, Harvard, Harvard University Press, 2010-2014) ou de l’exposition « Le Modèle noir. De Géricault à Matisse » présentée en 2019 au Musée d’Orsay, tout en révélant, au-delà de toute ségrégation, l’attachement du peintre à traduire la condition humaine des laissés pour compte.

 

Commissariat :

Sylvie Ramond, directeur général du pôle des musées d’art, MBA | macLYON, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon, conservateur en chef du patrimoine

Albert et Sonia Loeb

Du 2 juin 2023 au 27 août 2023
Tarif

8€ - 4€ - gratuit voir conditions
Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes

Réservez votre billet
Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

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Visites commentées : Fleurs et parfums d’Orient

Activités dans l'exposition
Visuel principal
Introduction

Venez découvrir les plantes, fleurs et parfums d’Orient, lors d’une visite originale accompagnée d’un jardinier-botaniste et d’une médiatrice du musée.

Cette journée se déroulera en deux temps : une visite le matin (10h30) dans l’exposition Voyage en terre d’encens. Collections du Musée national – Sultanat d’Oman et les collections des Arts de l’Islam du musée des Beaux-Arts, suivi d'une visite l’après-midi (15h) au Jardin botanique de Lyon (réservation et règlement au jardin botanique).

 

Le 9 septembre 2023
Tarif

Entrée au musée + 3€ / 1€.

Pour la visite au Jardin botanique,

voir les conditions de réservation sur le site du Jardin (+6).

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Information horaires
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Voyage en terre d’encens

Collections du Musée national – Sultanat d’Oman
Visuel principal
Voyage en terre d'encens
Oman : Voyage en terre d'encens - 12/05/2023 - 10/09/2023
Introduction

Le musée des Beaux-Arts de Lyon présentera, du 12 mai au 10 septembre 2023, une sélection d’œuvres du Musée national – Sultanat d’Oman à l’occasion de l’exposition Voyage en terre d'encens. Collections du Musée national – Sultanat d’Oman.

 

Le musée des Beaux-Arts de Lyon et le Musée national – Sultanat d’Oman ont conçu deux expositions croisées qui offrent un regard sur leurs collections respectives. À Mascate, le Musée national – Sultanat d’Oman présente des objets du musée des Beaux-Arts de Lyon, principalement autour du thème des parfums et de l’encens dans l'exposition Fragrant Journeys (17 octobre 2022 - 7 mai 2023). En mai, le musée des Beaux-Arts invitera les visiteurs à la découverte du patrimoine historique et artistique d’Oman.

Justement célébré pour la beauté de ses paysages entre montagne, mer et désert, le Sultanat d’Oman est fort d’un passé millénaire et de traditions heureusement préservées. Une vingtaine d’œuvres, de l'Antiquité à nos jours - brûle-encens, éléments architecturaux, arts du métal, manuscrits et  éléments de parures - , témoigneront de la richesse de la culture omanaise.  

Dans une scénographie évocatrice, les photographies de Ferrante Ferranti plongeront le visiteur au cœur de ce pays envoûtant. 

Du 12 mai 2023 au 10 septembre 2023
Tarif

8€ - 4€ - gratuit voir conditions
Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes

Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

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Poussin et l'amour

Visuel principal
Introduction

Le génie de Nicolas Poussin n’a pas encore livré tous ses secrets. L’artiste est toujours considéré comme le maître de l’école classique française, l’archétype du peintre-philosophe. Qui sait aujourd’hui qu’il s’est également adonné au pur plaisir de peindre, en déployant une iconographie des plus licencieuses, et que certains de ses tableaux ont été jugés si érotiques qu’ils ont été mutilés, découpés, voire détruits, dès le XVIIe siècle ? 

 

C’est grâce au thème de l’Amour, -qui a rarement été aussi central dans l’œuvre d’un artiste-, que l'exposition fera découvrir un Poussin inconnu, séducteur et séduisant, qui s’est fait remarquer par l’hédonisme titianesque de ses premiers tableaux romains, où les modalités de la domination de l’Amour sur les hommes comme sur les dieux sont déclinées et mises en scène à travers les mythes de l’antiquité gréco-romaine. L’Amour a constitué un sujet et une inspiration constante pour l’artiste, jusqu’aux derniers chefs-d’œuvre, méditations picturales sur les ressorts de la puissance inflexible de l’Amour, aussi bien créatrice que destructrice. Bien loin de l’image austère du peintre-philosophe, qui s’est imposée pour le grand public, il faut aujourd’hui montrer un Poussin sensuel, voire érotique, mais aussi peintre-poète proposant une méditation profonde sur la puissance universelle et tragique de l’amour.

En organisant une exposition consacrée à « Poussin et l’amour », le musée des Beaux-Arts de Lyon entend mettre à l’honneur l’acquisition de La Mort de Chioné de Nicolas Poussin réalisée en 2016, comme il le fit en 2008 en organisant une exposition faisant écho à l’acquisition, en 2007, de La Fuite en Égypte du même artiste. Le peintre
séjourna à de nombreuses reprises à Lyon et il fut lié à la ville par un important réseau de relations amicales et commerciales qu’il y développa. C'est ainsi que La Mort de Chioné a été peinte pour le soyeux lyonnais Silvio I Reynon lors d'un séjour à Lyon de Poussin, vers 1622.

Une quarantaine de peintures et de dessins de Poussin figureront dans l’exposition qui s’articulera en cinq sections. Deux dossiers associeront plus spécifiquement un tableau avec un groupe de dessins, un premier autour de La Mort de Chioné du musée de Lyon et un second autour d’Apollon amoureux de Daphné du musée du Louvre.


Commissariat :

Nicolas Milovanovic, Conservateur en chef du Patrimoine, Département des Peintures, musée du Louvre
Mickaël Szanto, Maître de conférences, Sorbonne Université
Ludmila Virassamynaïken, Conservatrice en chef du Patrimoine, en charge des peintures et sculptures anciennes, musée des Beaux-Arts de Lyon

Avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre.

L'exposition bénéficie du soutien du Club du musée Saint-Pierre, mécène principal de l'exposition, grâce auquel le tableau de Nicolas Poussin, La Mort de Chioné, est entré dans les collections du musée.

Picasso / Poussin / Bacchanales

Pensée dans la continuité de l’exposition Poussin et l’amour, une exposition-dossier propose d’interroger la place de l’héritage de Poussin dans la construction de l’imaginaire érotique inspiré de l'antique chez Picasso. Entre le 19 et le 25 août 1944, Picasso exécute une esquisse et une gouache d’après le Triomphe de Pan (1636) de Nicolas Poussin. Le Triomphe de Pan de Picasso de 1944 s’inscrit dans un corpus particulièrement riche de créations sur le thème du plaisir et des excès de la fête dionysiaque. 

Une exposition organisée dans le cadre de la "Célébration Picasso 1973-2023 : 50 expositions et évènements pour célébrer Picasso".

 

 

L’exposition est organisée en collaboration avec le Musée national Picasso – Paris

 

 

 

 

Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023
Tarif

12€ - 7€ - gratuit voir conditions
Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes

Tarif réduit pour les abonnés Técély sur présentation de la carte.

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Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

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Éric Poitevin. Invité

Visuel principal
Sans titre (Paysage d'Écosse), 2016
Éric Poitevin,
Sans titre (Paysage d’Écosse), 2016
© ADAGP, Paris, 2022. Courtesy Galerie Baronian, Bruxelles
Introduction

Invité par le musée à travailler à partir des œuvres de ses collections, l’artiste Éric Poitevin a eu carte blanche pour produire de nouvelles photographies en résonance avec les œuvres de son choix : Lucas Cranach, Odilon Redon, Frans Snyders, Francisco de Zurbarán...

L’artiste porte ainsi un nouveau regard sur certaines œuvres connues ou moins connues du public, en les faisant dialoguer avec son propre travail photographique. Éric Poitevin propose ainsi un parcours et un éclairage totalement inédit qui offre des perspectives aussi évidentes qu’inattendues sur son œuvre et sur les collections. 

Né en 1961 à Longuyon (Meurthe-et-Moselle), Éric Poitevin est l’une des figures les plus importantes de la photographie contemporaine française. Diplômé de l’école d’art de Metz en 1985, l’une des seules formations qui proposait alors un cursus en photographie, Eric Poitevin a enseigné à l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg puis à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Nancy. Depuis 2008, il est professeur à l’école des Beaux-Arts de Paris. Très attaché à sa région et ses paysages façonnés par les combats de la Première Guerre mondiale, Éric Poitevin vit et travaille à Mangiennes, dans le département de la Meuse.

Éric Poitevin a très tôt privilégié la prise de vue à la chambre photographique. Cette technique implique un matériel lourd et un temps de pause long. Au-delà de ces apparentes contraintes, ce procédé impose à l’artiste d’anticiper la construction de l’image tout en offrant un rapport particulier au temps et la possibilité de développer une véritable relation avec les sujets photographiés. Avec ses séries de portraits, de nus, de paysages ou d’animaux morts, Éric Poitevin semble au premier abord reprendre le fil de la tradition picturale, en réinterprétant les grands genres qui la composent. Cependant, ses mises en scènes qui tendent à l’épure intègrent de subtils écarts vis-à-vis des images rémanentes de l’histoire de l’art : l’artiste joue plutôt avec ces références et réfute toutes filiations trop directes ou littérales. Eric Poitevin renvoie en effet à une autre histoire, celle de la photographie.

Les photographies d’Éric Poitevin sont présentes dans de nombreuses collections publiques françaises et ont notamment été exposées au FRAC île de France, Le Plateau, en 2004 (Eric Poitevin) ; au musée de la Chasse et de la Nature en 2007 (Éric Poitevin. Cerf mort) ; à la Villa Médicis,  à Rome – où il a été pensionnaire en 1989-1990- en 2012 (Éric Poitevin. Photographies) ; au FRAC Auvergne en 2015 (Eric Poitevin) ; au Domaine du Trianon à Versailles en 2019 (Visible, Invisible).

Cette exposition est présentée dans le cadre du Pôle des musées d'art de Lyon, qui réunit le musée des Beaux-Arts et le musée d'art contemporain. 


Commissariat :

Sylvie Ramond, Directeur général du pôle des musées d’art MBA / MAC LYON, Directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon, Conservateur en chef du Patrimoine 

Céline le Bacon, Chargée du cabinet des arts graphiques et des acquisitions XXe/XXIe siècles

Du 20 avril 2022 au 28 août 2022
Tarif

Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes
8€ / 4€ / Gratuit voir conditions

 

 

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Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

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Par le feu, la couleur. Céramiques contemporaines

DERNIERS JOURS - Réservez en ligne
Visuel principal
Vue de l'exposition Par le feu, la couleur
Vue d'exposition Par le feu, la couleur : Céramiques contemporaines - 19/05/2021-27/02/2022
Introduction

Pour la première fois, le musée consacre une exposition-dossier à la céramique contemporaine. Des œuvres sculpturales des ateliers de La Borne des années 60 aux pièces organiques plus récentes, l’exposition propose un panorama évocateur de la création dans ce domaine, de la seconde moitié du XXe siècle à nos jours.

Des œuvres aux proportions généreuses de Jean et Jacqueline Lerat côtoient des céramiques de Joulia, Pontoreau, Virot, Dejonghe ou Champy. Autant d’artistes pionniers qui ont su maîtriser les contraintes liées au feu pour inventer des formes et des effets de surface inattendus et inscrire ainsi dans l’espace des volumes inédits. La surprise naît de la confrontation avec la création contemporaine, débordante de créativité et de couleurs.

Le musée révèle à cette occasion des céramiques récemment entrées dans les collections, suite à plusieurs donations.

Salon de la Norenchal - céramique contemporaine

En écho à l'exposition, retrouvez la présentation permanente de céramique contemporaine dans le Salon de la Norenchal, au premier étage du musée.
Entrée par les salles du Moyen Âge. 

 

Du 19 mai 2021 au 27 février 2022
Tarif

Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes
8€ / 4€ / Gratuit voir conditions

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Information horaires

Passe vaccinal obligatoire pour visiter le musée En savoir + Infos COVID

Ouvert du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00. Fermé le mardi et jours fériés. 


 

Vidéo
Commissariat :

Salima Hellal, conservateur en chef, en charge des Objets d'art,
musée des Beaux-Arts de Lyon

Catalogue :

Salima Hellal 
Éd. Snoeck 171 pages, 29€.

Bloc dossier de l’exposition
Retour à la programmation #Exposition

Visites commentées Eric Poitevin. Invité

Activités dans l'exposition
Visuel principal
Introduction

L’artiste Éric Poitevin a eu carte blanche pour produire de nouvelles photographies en résonance avec les œuvres de son choix : Lucas Cranach, Odilon Redon, Frans Snyders, Francisco de Zurbarán...
L’artiste porte ainsi un nouveau regard sur certaines œuvres des collections connues ou moins connues du public, en les faisant dialoguer avec son propre travail photographique. Éric Poitevin propose ainsi un parcours et un éclairage totalement inédit qui offre des perspectives aussi évidentes qu’inattendues sur son œuvre et sur les collections.

Le 27 août 2022
Tarif

3€ / 1€ + entrée au musée

Information horaires

Tous les samedis à 10h30
Un lundi sur deux à 12h30
Un jeudi sur deux à 16h

Durée : 1h

En savoir + sur l'exposition

Bloc dossier de l’exposition
Retour à la programmation #Acquisition

"Katia à la chemise jaune", une acquisition exceptionnelle

Allez à la rencontre de Katia au deuxième étage du musée
Visuel principal
Introduction
Le dernier tableau peint par Matisse en 1951, Katia à la chemise jaune, a fait son entrée au musée des Beaux-Arts de Lyon grâce à une opération exceptionnelle de mécénat du Club du musée Saint-Pierre, au concours de l’État et à la participation de la Ville de Lyon. L’acquisition de ce tableau, reconnu œuvre d’intérêt patrimonial majeur par le ministère de la Culture, s’inscrit à la suite de l’importante exposition présentée en 2016-2017, « Henri Matisse, le laboratoire intérieur » qui avait été rendue possible grâce à des prêts exceptionnels de musées européens et américains ainsi que de la famille de l’artiste, et déjà avec le concours du Club du musée Saint-Pierre.
Du 19 mai 2021 au 7 mars 2022
Tarif

Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes
8€ / 4€ / Gratuit voir conditions

Acheter un billet d'entrée
Vidéo

Katia à la chemise jaune permet d’enrichir un ensemble déjà important d’œuvres de l’artiste qui concerne tout particulièrement le dessin et le livre. Après son passage à Lyon en 1941, Matisse envoie en 1943 au musée un exemplaire de son livre Thèmes et Variations qu’il accompagne d’une série de six dessins originaux réalisés pour cet ouvrage. À partir de cette date et jusqu’en 1950, il donne également neuf ouvrages illustrés dont l’album Jazz. En 1947, René Jullian alors directeur du musée achète le portrait de L’Antiquaire Georges-Joseph Demotte (1918). Cet ensemble d’œuvres sera encore augmenté en 1993 par Jeune Femme en blanc, fond rouge (1946), déposée par le Centre Pompidou après la dation en 1991 de Pierre Matisse, fils de l’artiste.

Katia à la chemise jaune est inspiré par un modèle, Carmen Leschennes, d’origine suisse, que Lydia Delectorskaya, l’assistante et le modèle russe de l’artiste, lui aurait présenté. Selon Louis Aragon (Henri Matisse, roman, 1971) elle serait apparue en octobre 1950 et le peintre lui aurait préféré le prénom de Katia « parce qu’à son goût cela va mieux à cette femme blonde ».

Le poète nous apprend également qu’il se plaisait à la surnommer « le Platane ». Katia-Carmen inspire à Matisse d’octobre 1950 à juillet 1952 plusieurs œuvres graphiques, une sculpture et deux peintures : Femme à la gandoura bleue (Le Cateau-Cambrésis, musée départemental Matisse) et Katia à la chemise jaune. Les dessins, d’une très grande sensualité, tournent autour de son visage ou la représentent dans sa nudité. Matisse façonne d’après elle un nu en sculpture, qui se cassa en cours d’exécution, comme le suggère un de ses titres : Nu debout/ Taille cassée/Le Platane (1950. Nice, musée Matisse).

Dmitri Kessel, Vence, été 1951
Henri Matisse dessinant la modèle suisse Carmen Leschennes (« Katia »)
Photo © Dmitri Kessel/The LIFE Picture Collection/Shutterstock

 

Katia à la chemise jaune
Henri Matisse,
Katia à la chemise jaune, 1951
© Succession H. Matisse, 2021. Image © Lyon MBA - Photo Martial Couderette.

 

Impressionné par la stature monumentale de son modèle, « taille demi-dieux », Matisse cherche à rendre l’élan vital qui l’habite. La jeune femme lui inspire un grand dessin au pinceau à l’encre de Chine avec des découpages, le Nu aux oranges (Paris, Centre Pompidou-MNAM-CCI).

Daté approximativement de 1953, il serait plutôt contemporain de la série des études inspirées en 1951 par d’immenses platanes situés à Villeneuve-Loubet, en vue de réaliser un décor pour la villa Natacha de l’éditeur Tériade à Saint-Jean-Cap-Ferrat.

Bloc contenu

Financement pour l'acquisition du tableau

Classé œuvre d’intérêt patrimonial majeur, le tableau a été acquis auprès de la Pierre and Tana Matisse Foundation, New York
pour un montant de 4 800 000 €.
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Club du musée Saint-Pierre : Apicil, April, bioMérieux, Caisse d’Épargne Rhône-Alpes, Cic Lyonnaise de banque, Crédit agricole Centre-est, Descours et Cabaud, Fermob, Gl-events, Groupama, Mazars, Réel, Seb, Siparex, Sogelym Dixence.
Accompagné par 6ème Sens, ArchiMed, Axa, Desautel, Martin Belaysoud, Vicat.
4 100 000 €
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État
500 000 €

Ville de Lyon
200 000 €

Bloc dossier de l’exposition
Bloc contenu 2
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L'Odyssée moderne de Louis Bouquet

En partenariat avec la Faculté de droit de l’Université Lumière Lyon 2 et l'Institut Art Droit Culture de l'Université Jean-Moulin Lyon 3
Visuel principal
Introduction

Le musée des Beaux-Arts de Lyon présente une exposition-dossier consacrée au peintre Louis Bouquet (1885-1952) qui compte parmi les figures majeures de la première moitié du XXe siècle à Lyon et est l’un l’un des acteurs principaux du renouveau de la peinture à fresque en France dans l’entre-deux-guerres. 

Élève d’Auguste Morisot à l’École des Beaux-Arts de Lyon, puis de Marcel-Lenoir à Paris, collaborateur de Maurice Denis sur le chantier du Théâtre des Champs-Elysées, peintre, graveur et illustrateur, Louis Bouquet s’impose dans l’entre-deux-guerres comme l’un des plus brillants décorateurs français en s’associant la complicité d’architectes de renoms tels que Michel Roux-Spitz, Paul Tournon ou encore Albert Laprade. Son art monumental s’illustre sur les chantiers les plus prestigieux des années 1930 : le salon de l’Afrique au musée des Colonies (1931) et l’église du Saint-Esprit à Paris (1933), le nouvel hôtel de ville de Puteaux (1934), ainsi que la Grande Poste de Lyon (1937).

 

Si les grands décors du peintre forment la partie la plus visible de son œuvre et firent sa célébrité contemporaine, sa production de chevalet de même que son œuvre gravé restent à découvrir. Autour de la donation de Tristan et Iseult (1921) et du dépôt d’Orphée charmant les animaux (1920), consentis par la famille de l’artiste en 2014, l’exposition se propose d’aborder la question de la résurgence du mythe chez l’artiste au cours des premières décennies du XXe siècle. Les séries magistrales que Bouquet consacre à ses figures héroïques de prédilection – de Piétà (1910), encore redevable à l’esthétique de Maurice Denis, jusqu’à l’Orphée se régénérant à la source primitive africaine du palais des Colonies (1931) – sont autant de témoins de ses spéculations plastiques et poétiques ; les nombreux autoportraits – dont un choix sera présenté dans l’exposition – participant à l’affirmation de cette mythologie personnelle. 

Rassemblant près d'une trentaine d’œuvres présentées au public pour la première fois depuis la mort du peintre et issues du fonds familial, de collections particulières et de collections publiques, l’exposition s’attachera notamment à illustrer la diversité des techniques abordées par l’artiste, qu’il s’agisse de la peinture à l’huile, de la fresque, du dessin ou encore de la gravure sur bois. 

L’exposition sera également l’occasion des souligner les liens d’amitié qui unirent Bouquet à Joseph Bernard, l’influence du sculpteur se décelant particulièrement dans la production graphique des années 1910-1920.
 

Cette exposition est organisée en partenariat avec le musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique, qui présente une sélection de bois gravés de l'artiste. 


Commissariat :

Jean-Christophe Stuccilli, attaché de conservation du patrimoine, chargé des relations avec l'enseignement supérieur

Du 19 mai 2021 au 29 août 2021
Tarif

Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes
8€ / 4€ / Gratuit voir conditions

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Information horaires

Horaires en fonction de l'évolution des consignes sanitaires. En savoir + sur les mesures du 21 juillet 2021


Le restaurant-salon de thé est ouvert du mercredi au dimanche de de 12h à 19h (le dernier client est accueilli jusqu’à 18h30, heure de dernière commande et dernier encaissement). Service de restauration (pas de service de café ou boisson) entre 12h et 15h. A partir de 15h, il assure uniquement un service boissons. Fermé les lundi et mardi.
Réservation : 04 78 39 19 65.

bouquet AUTOPORTRAIT
Louis Bouquet,
Autoportrait au papier-peint, vers 1918.
Collection particulière, © ADAGP, Paris, 2021. Image © Lyon MBA - Photo Martial Couderette